Le cours de Solana (SOL) a chuté de 5,3 % au cours des dernières 24 heures, portant ses pertes sur 30 jours à plus de 27 %. Il s’agit de l’un des plus grands perdants parmi les grandes capitalisations cette semaine, illustrant bien l’intensification de la pression baissière.
Cependant, bien que la structure de Solana reste fragile, quelques signaux on-chain et de dérivés laissent à penser que la baisse pourrait désormais être limitée.
SponsoredUne configuration baissière confirmée
La chute de Solana depuis sa figure de biseau ascendant a confirmé le virage baissier du cours, et le problème s’est aggravé avec la formation de deux croisements baissiers sur le graphique journalier.
Un croisement baissier a lieu lorsqu’une moyenne mobile exponentielle (EMA) à court terme, un indicateur de tendance qui accorde plus de poids aux prix récents, passe en dessous d’une moyenne à plus long terme, signalant que les vendeurs ont pris le contrôle.
Dans le cas de Solana, l’EMA sur 50 jours est sur le point de passer sous l’EMA sur 100 jours, et celle à 20 jours est sur le point de passer sous l’EMA sur 200 jours. Ces croisements combinés déclenchent généralement une nouvelle baisse avant qu’un nouveau socle ne se forme.
Cependant, la situation globale suggère que même si les vendeurs dominent, certains signes indiquent que le pire pourrait être derrière nous concernant le cours de Solana.
Sponsored SponsoredUne baisse due à un long squeeze ?
La récente baisse quotidienne de 5,3 % de Solana semble être plus étroitement liée aux produits dérivés qu’à des ventes massives de détenteurs.
En effet, les données de 30 jours de Bybit montrent seules que la plupart des positions longues et des leviers sont hors jeu. Il ne reste que 103,9 millions de dollars en levier long, contre 1,45 milliard de dollars pour les shorts. Ce déséquilibre massif nous confirme que la correction a été principalement due à un long squeeze plutôt qu’à de nouveaux paris baissiers.
Il reste cependant un espoir pour les traders en positions longues. En effet, comme le domaine des contrats perpétuels est maintenant orienté vers les shorts, même le plus petit rebond du cours de Solana peut déclencher un short squeeze. Cela pourrait mener à un rebond de soulagement, voire à une amorce de rallye de soulagement.
En parallèle, le changement net de position des détenteurs, qui suit la quantité de Solana entrant ou sortant des wallets à long terme, reste prudent mais pas catastrophique.
Sponsored SponsoredLe 7 octobre, la valeur était de -10,52 millions de SOL tandis qu’ au 3 novembre, elle s’était améliorée à -1,37 million de SOL, soit une baisse de près de 87 % des sorties nettes.
Cela suggère donc que bien que les traders à court terme soient actifs, les détenteurs à long terme ne se délestent pas massivement. Cela renforce l’idée que le pire des ventes peut être passé. D’autant plus que la configuration de long squeeze a presque joué son rôle.
SponsoredLes niveaux de prix clés de Solana à surveiller
Le prix actuel de Solana se situe autour de 166 dollars, se maintenant juste au-dessus de sa zone de support solide à 163 dollars. Si ce niveau échoue, la prochaine zone clé se trouve près de 155 dollars. Mais c’est là que la baisse pourrait ralentir car il reste moins de positions longues à liquider.
Cependant, une baisse sous les 155 dollars pourrait préparer le prix de Solana à de nouveaux creux. Cela annulerait également l’hypothèse d’une baisse limitée. À la hausse, la première résistance se situe à 180 dollars, suivie de 191 dollars, les deux coïncidant avec des clusters majeurs de liquidation de shorts.
Franchir la barre des 191 dollars pourrait déclencher un vif cas de short squeeze vers 200 dollars. De plus, une percée haussière plus marquée pourrait même pousser les prix près de 222 dollars, le niveau de Fibonacci 0,786.
Pour l’instant, la voie de moindre résistance demeure orientée à la baisse. Cependant, avec l’accumulation de positions courtes et la majorité des positions longues déjà liquidées, le prochain rebond de Solana pourrait débuter plus tôt que prévu par les traders.
La morale de l’histoire : le pire n’est pas toujours ce qu’on redoute le plus.