Le ministère américain de la justice (DOJ) a saisi environ 490 millions de dollars auprès de l’ancien PDG de FTX Sam Bankman-Fried (SBF), ce par le biais de 55 millions d’actions de Robinhood et 20,7 millions d’actions supplémentaires d’Emergent Fidelity Technologies.
Cette saisie des actions, qui date du 6 janvier, fait suite à l’acte d’accusation inculpant SBF (entre autres) de conspiration pour fraude électronique, de fraude sur les produits de base, de fraude sur les valeurs mobilières, de blanchiment d’argent, de fraude aux États-Unis et de violations du financement des campagnes électorales.
De même, selon le Wall Street Journal, la bourse en faillite FTX cherche à récupérer une partie des dons de charité faits par son ancien PDG Sam Bankman-Fried.
Le PDG John Ray III avait de plus commenté qu’il s’est avéré “très difficile” de déterminer l’actif et le passif de la société. En effet, l’expert en situation faillite a noté qu’ils s’appliquent encore à retrouver tous les comptes bancaires utilisés par la bourse.
Le ministère américain laisserait ainsi SBF sans le sous pour sa défense ?
Le DOJ a donc cette fois saisi les actifs que Sam Bankman-Fried avait précédemment achetés avec des fonds détournés, commettant par la même des crimes de blanchiment d’argent et de fraude électronique. Le ministère a toutefois admis qu’Emergent Fidelity Technologies n’est pas détenue par Sam Bankman-Fried, bien que les rapports judiciaires de FTX suggèrent que ce dernier posséderait jusqu’à 90 % de la société.
SBF avait déjà fait part de son intention de garder les actifs de Robinhood sous séquestre afin de payer ses avocats, ce après avoir déposé une caution de 250 millions de dollars, en mettant sous garantie la maison de ses parents à Palo Alto en garantie.
Au début de l’année 2023, Sam Bankman-Fried a plaidé non coupable aux accusations de fraude dont il fait l’objet aux États-Unis. Il fait ainsi face à huit chefs d’accusation portés contre lui par le bureau du procureur américain du district sud de New York, dont la fraude électronique, le blanchiment d’argent et la violation des lois sur le financement des campagnes politiques.
SBF a été extradé aux États-Unis depuis les Bahamas le 21 décembre 2022 et a été libéré un jour plus tard après avoir déposé une caution de 250 millions de dollars, sécurisée par la maison de sa famille.
Cependant, quelques jours après la libération de l’ancien PDG, les portefeuilles crypto d’Alameda ont fait l’objet de nombreux retraits. En effet, plusieurs jetons ERC20 auraient été échangés contre des ETH et des USDT, ce pour plusieurs centaines de milliers de dollars.
Toutefois, cela ne représenterait qu’une fraction des cryptomonnaies détenues l’entreprise, qui détiendrait encore quelques millions de dollars.
Morale de l’histoire ? Il semblerait que SBF doive chercher un autre moyen de payer ses avocats.
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