Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG et cofondateur de FTX, s’est encore une fois attiré la colère des autorités après avoir fait usage de logiciels de cryptage et de confidentialité pour surfer sur Internet.
L’ennemi public n°1 de la crypto fait à nouveau les gros titre. Ce mardi 14 février, un juge fédéral américain a ordonné à Sam Bankman-Fried (SBF) de ne pas utiliser des outils de confidentialité pour se rendre sur Internet.
En effet, 👨🏻 l’ancien PDG de FTX a utilisé un réseau privé virtuel (VPN) pour se connecter à Internet. Ainsi, cela a conduit le juge de district américain Lewis Kaplan à interdire ce type de pratique.
Selon le média Reuters, le juge avait d’ailleurs précédemment interdit à SBF d’utiliser des applications de messagerie cryptées, notamment Signal.
Le juge a ainsi ajouté que l’usage d’un VNP “présente le même type de risque”.
SBF surfe tranquillement sur Internet en attendant son procès
Un VPN sert généralement à masquer l’adresse Internet d’un utilisateur afin de lui permettre d’accéder à un contenu normalement restreint ou censuré. Ces serveurs sont particulièrement populaires dans des pays à régime autoritaire comme la Chine. Mais encore, ils sont également assez couramment utilisés par les traders crypto pour bénéficier d’une confidentialité accrue en ligne.
Le 9 février, le juge a rejeté une proposition visant à autoriser SBF à contacter les employés de FTX et Alameda. Ceci devait toutefois se faire par le biais de canaux surveillés tels que FaceTime, WhatsApp et Zoom. Les restrictions ont été prolongées jusqu’au 24 février de cette semaine.
La procureure Danielle Sassoon a souligné à ce sujet que “de nombreuses personnes utilisent un VPN à des fins anodines”. Toutefois, “plusieurs problèmes potentiels subsistent”.
“Par exemple, on sait que certaines personnes utilisent des VPN pour avoir accès à des exchanges dont les IP bloquent les utilisateurs américains” a-t-elle ajouté.
Pour les avocats de Sam Bankman-Fried l’utilisation d’un VPN avait pour objectif de regarder le football américain. En effet, les séries éliminatoires de la National Football League et le Super Bowl avaient lieu le 29 janvier et le 12 février.
De nouveaux documents sont demandés
Par ailleurs, Sam Bankman-Fried, son père Joseph, l’ancienne PDG d’Alameda Caroline Ellison, Gary Wang et Nishad Singh ont tous reçu des assignations à comparaître. Ce, dans le cadre de la faillite du groupe FTX.
Selon un rapport de Bloomberg, les documents judiciaires ont exigé “une série de documents” de ces quatre personnes. Ils devraient être fournis pour les 16 et 17 février.
Les documents en lien avec l’offre avortée du rachat de FTX par Binance sont notamment quémander. Les communications entre les dirigeants de FTX et les tweets depuis supprimés ont également été demandées.
Dans un autre recours collectif déposé le 14 février, des sociétés de capital-risque et de capital-investissement telles que Sequoia Capital, Thoma Bravo et Paradigm ont été accusées d’avoir promu le sérieux de FTX.
Morale de l’histoire : Procès ou pas, Sam n’en fait qu’à sa tête.
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