Nouveau rebondissement dans le scandale Terra Luna : la justice américaine s’empare du dossier. Des révélations font croire que le FBI aurait déjà interrogé des anciens membres de l’équipe TerraForm Labs.
Les États-Unis s’immiscent dans l’affaire Terra Luna
D’après un article du Wall Street Journal, la justice américaine a ouvert une enquête sur l’affaire Terra Luna. Selon les sources citées par le journal, le ministère américain de la justice envisagerait d’engager des poursuites légales contre le fondateur de Terraform Labs, Do Kwon, et d’autres membres de la société.
Le WSJ a révélé que le FBI a déjà interrogé des anciens membres de l’équipe de TerraForm Labs par rapport au 💥 scandale de l’effondrement de Terra Luna.
Tout comme l’action civile pour fraude qu’a initiée la SEC contre l’équipe derrière le stablecoin TerraUSD, le DoJ reproche aux accusés d’avoir choisi délibérément de tromper les investisseurs sur les risques liés à l’UST.
Cependant, les poursuites légales semblent être beaucoup plus subtiles d’après ce qu’ont affirmé d’autres sources. En fait, les enquêteurs du gendarme de la bourse américaine ont enquêté sur les relations entre une plateforme de paiement sud-coréenne dénommée Chai et la blockchain Terra Luna.
Alors que Do Kwon a à plusieurs reprises affirmé que Chai utilisait son réseau pour traiter les transactions, les enquêteurs ont découvert que la plateforme utilisait une technologie beaucoup plus conventionnelle.
Do Kwon, un fugitif très recherché !
Il n’y a pas que les autorités américaines qui s’intéressent au dossier Terra Luna : celles de Singapour veulent également se l’approprier. La semaine dernière, la police du pays a ouvert une enquête contre la TerraForm Labs et Do Kwon. Le problème est que ce dernier ne se trouve plus à Singapour.
Plusieurs théories font croire que Do Kwon 🇪🇺 réside actuellement en Europe après avoir pris un avion de Dubaï pour s’installer sur le vieux continent. D’ailleurs, un média sud-coréen s’est même rendu en Serbie pour le chercher.
Selon Seung Jae-Hyeon, chercheur au Korea Criminal Justice Policy Institute, il est en effet probable que Do Kwon se trouve en Serbie car le pays n’a aucun traité d’extradition avec la Corée du Sud .
Morale de l’histoire : Do Kwon ne pourra pas fuir toute sa vie. Tôt ou tard, il va devoir affronter les autorités judiciaires.
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