L’organisation à but non lucratif Greenpeace a relancé la campagne dans laquelle elle invite les développeurs de Bitcoin à migrer le réseau vers un protocole de Proof of Work (PoS). Ce, afin de réduire la consommation énergétique de la blockchain.
Greenpeace attaque Bitcoin
Greenpeace s’en prend une nouvelle fois au Bitcoin. A travers sa fameuse campagne baptisée « changer le code, pas le climat », l’organisation continue d’exhorter les développeurs de la blockchain à passer vers la PoS. Tout comme l’a fait leurs homologues de la cryptomonnaie concurrente Ethereum.
Pour sa nouvelle attaque contre la pièce de Satoshi, l’organisation pro-climatique a choisi d’exprimer ses propos à travers l’art. En effet, elle a posté l’image de l’œuvre de l’artiste activiste, Benjamin Von Wong, qui a réalisé un crâne de 3,3 mètres de haut dénommée « Skull of Satoshi ».
Selon Greenpeace, l’œuvre d’art est un symbole de protestation contre la pollution engendrée par le réseau Bitcoin.
« Le crâne de Satoshi symbolise l’énorme impact du minage Bitcoin sur le climat et sert d’avatar pour encourager les institutions financières à assumer la responsabilité de l’impact sur le climat des investissements, des produits et des services bitcoins qu’elles proposent ».
Peut-on lire sur le site de l’organisation
La consommation énergétique du BTC : ce que vous cachent les écolos
A l’heure où la sobriété énergétique est en train de devenir une norme, l’empreinte carbone du Bitcoin, est parfois jugée trop excessive. En effet, au moment d’écrire cet article, la consommation énergétique du Bitcoin est estimée à 136,18 TWh selon l’index Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index ( CBECI). Néanmoins, la vraie question : À combien s’élève la part du renouvelable dans l’empreinte carbone de la crypto ?
Les récentes données sont plutôt encourageantes. Les graphiques partagées David Batten, investisseur en technologies climatiques montrent que le minage BTC utilise désormais 52,6 % d’énergie renouvelable. L’association Bitcoin Mining Council affirme que la blockchain pourrait atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.
Malgré cette volonté de l’écosystème à se pencher vers le renouvelable, les activistes écologiques continuent de croire que la solution idéale est la migration du réseau vers un protocole PoS.
Morale de l’histoire : La vérité attend. Seul le mensonge est pressé.
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