Do Kwon, cofondateur et ancien PDG de Terraform Labs a été condamné à une peine de prison. L’entrepreneur crypto répudié a reçu une peine de quatre mois de prison par un tribunal du Montenegro pour avoir essayé de voyager avec un passeport falsifié. Cela dit, il est toujours recherché pour fraude par la Corée du Sud et les Etats-Unis.
Il s’agit là d’une nouvelle de taille dans la saga Do Kwon, dont les actes ont fait les gros titres et secoué la communauté crypto du monde entier.
Quatre mois de prison pour le PDG de Terra Luna
Le tribunal correctionnel de Podgorica a déclaré Do Kwon et son associé Han Chang-Joon – ancien directeur financier de Terraform Labs – coupables du même délit. Les deux hommes ont ainsi reçu une peine de quatre mois de prison chacun, laquelle prendra en compte le temps qu’ils ont déjà passé derrière les barreaux.
Il est important de noter que les condamnés sont dans le droit de réfuter ce verdict.
En mars 2023, 👮 Kwon et Han ont été arrêtés au Montenegro alors qu’ils cherchaient à embarquer un jet privé en direction de Dubai, ce en possession de faux passeports. La police locale a alors découvert qu’ils disposaient de plusieurs passeports, notamment des documents belges et portoricains. Cette tentative flagrante de déjouer les lois internationales s’est ainsi avérée cruciale dans l’incarcération des deux entrepreneurs crypto.
Ce chaos légal a démarré avec l’effondrement catastrophique des deux tokens crypto créés en partie par Do Kwon, le 💥 Terra LUNA et le USTerra. Il est estimé que ce crash a coûté 40 milliards de dollars en valeur de marché.
Les autorités sud-coréennes et américaines ont alors pressé des ⚖️ charges contre Do Kwon en relation avec cet événement.
Les deux nations ont d’ailleurs lancé un processus d’extradition de Do Kwon depuis le Montenegro afin de le présenter devant la justice locale pour ses accusations respectives.
Messieurs 🔊 Kwon et Han ont assuré leur innocence malgré les charges pressées contre eux. Do Kwon a notamment affirmé qu’il ignorait que leurs passeports étaient frauduleux, et qu’ils les auraient obtenus par le biais d’une agence singapourienne.
Ainsi, alors que la communauté crypto a les yeux rivés sur le cas Know, il s’agit là d’un important rappel de combien la frontière peut s’avérer fragile entre innovation et trangression au sein du marché crypto.
Morale de l’histoire : Tout vient à point à qui bafoue la crypto.
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