Alex Mashinsky, fondateur de Celsius Network, a été arrêté alors que son entreprise fait l’objet de poursuite judiciaires par la Securities and Exchange Commission (SEC) des Etats-Unis.
Au plus fort du bull market de 2021, plusieurs sociétés crypto offraient d’importants rendements sur leurs emprunts d’actifs numériques. Cela dit, avec le bear market de l’année dernière, de nombreux prêteurs de cryptomonnaies (dont Celsius) ont fait faillite. En conséquences, les fonds des utilisateurs se trouvent bien souvent bloqués sur ces plateformes.
Celsius Network et son fondateur inculpés par les autorités américaines
Selon un rapport de Bloomberg, la SEC a porté plainte contre le prêteur crypto Celsius, actuellement en faillite, et son fondateur Alex Mashinsky. En parallèle, selon un individu au fait de l’affaire, M. Mashinsky aurait été arrêté dans la matinée de ce jeudi 13 juillet. Cela dit, l’affaire pénale n’a pas encore été rendue public.
Selon le document du tribunal, la SEC accuse Celsius et son fondateur des méfaits suivants :
- Fausse représentation du modèle d’entreprise central et des risques pour les investisseurs.
- Fausse représentation de sa réussite financière.
- Fausse représentation de la sécurité des actifs des clients sur la plateforme Celsius.
- Manipulation du marché des jetons Celsius (CEL)
Les autorités ont ainsi inculpé les deux parties de cinq chefs d’accusation, dont fraude et offres et ventes de titres non enregistrées.
Par ailleurs, d’autres régulateurs tels que le ministère américain de la justice (DOJ), la Commodities Futures Trading Commission (CFTC), la Federal Trade Commission (FTC) et le gouvernement américain ont porté des accusations similaires contre Celsius et Alex Mashinsky.
La FTC a pour sa part interdit à Celsius Network de faire du trading. Elle lui a même imposé une amende de 4,7 milliards de dollars. M. Mashinsky a cependant rejeté la décision de la FTC.
L’entreprise, basée dans le New Jersey, vendait à ses consommateurs divers produits et services liés aux crypto-monnaies, tels que des comptes rémunérés et des prêts personnels garantis par des dépôts crypto. Elle possédait également une bourse d’échange d’actifs numériques.
Morale de l’histoire : La SEC n’épargne personne pas même Celsius.
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