A la date du 8 novembre 2021, le prix du Bitcoin s’est envolé jusqu’à la valeur vertigineuse de 58 320 euros. Cependant, au moment de la rédaction de cette pièce, il a connu une baisse significative de 29 %. Essentiellement, cette fluctuation n’est pas particulièrement remarquable pour une crypto-monnaie qui est revenue à sa valeur depuis environ 2 mois déjà. Néanmoins, il reste 24 % supérieur à sa valeur un an auparavant. Qualifier cet actif financier d’instable serait un euphémisme. En fait, l’analyste de Bloomberg, Mike McGlone, affirme qu’il s’agit actuellement de « l’actif le plus spéculatif du moment ».
Crypto-monnaie : un investissement sûr et rentable ?
De nombreux néo-commerçants, confrontés à ces fluctuations imprévisibles, prétendent posséder un avantage stratégique. La frénésie autour de la crypto-monnaie la plus célèbre a atteint une échelle mondiale, alors que les individus du monde entier tentent de prédire sa valeur future. Plusieurs articles ont été publiés, s’intéressant aux facteurs à l’origine de cet extraordinaire essor, tels que la rareté, la spéculation et l’innovation technologique.
Le texte suivant ignore la question de l’évaluation de la valeur et attire plutôt l’attention sur l’utilisation des crypto-monnaies. Il s’agit en d’autres termes d’expliquer que les investisseurs peuvent participer aux pratiques illégales à travers l’utilisation des crypto-monnaies comme Bitcoin Minetrix et Bitcoin ETF qui se relie à la reine des cryptos.
Est-ce que les crypto-monnaies peuvent-elles être utilisées pour des trafics de toute nature ?
Auparavant, des individus se sont servis des crypto-monnaies pour financer le terrorisme ainsi que les trafics des drogues et des armes. De ce fait, les plateformes des crypto-monnaies restent vigilantes, tel qu’on peut lire dans les propos de Luis Guindo, le vice-président de la Banque centrale européenne. Il déclare à cet effet : « A ce rythme de croissance, nous devons y prêter attention, notamment en ce qui concerne le financement du terrorisme, l’évasion fiscale… ».
En 2013 la FBI a procédé à la fermeture d’un grand marché criminel en ligne au nom de « Silk Road ». Et le régulateur américain continue de mener des enquêtes pour traquer toutes les entreprises utilisant les crypto-monnaies pour des fins illicites. C’est ainsi qu’en 2020, le gendarme américain à pu mettre la main sur une grande quantité de Bitcoins d’une valeur d’ 1 milliard de dollars, destinés au trafic illégaux.
Dan son rapport de l’année 2020, l’organe qui lutte contre la clandestinité financière a souligné : « Les crypto-actifs demeurent un vecteur hautement risqué de financement du terrorisme car ils peuvent être utilisés pour assurer le transfert de fonds au bénéfice de groupes djihadistes. »
Cet organe a également divulgué une information capitale en disant ce qui suit :
« Une fois convertis, les crypto-actifs acquis étaient transférés sur des plateformes d’échanges situées dans des pays à proximité immédiate de la zone syro-irakienne. Ce réseau de financement a permis l’acheminement de près de 250.000 euros au bénéfice de membres d’Al-Qaida ainsi qu’à des djihadistes de l’organisation Etat islamique. »
Les plateformes crypto proposent-elles un investissement responsable ?
Comme le précise Karen Jouve, experte en blockchain et crypto-monnaie chez Wavestone, comme pour toute forme de transaction financière, une partie de ces monnaies numériques est utilisée au sein du marché illicite. “Cela est vrai pour toutes les formes de monnaie. Dans le domaine des crypto-monnaies, des individus nourris de motivations néfastes pensaient autrefois avoir franchi une frontière moderne rappelant le Far West anarchique. Un manque de réglementation autoriserait une activité incontrôlée.
Comme l’a déclaré Brian Armstrong, le créateur de Coinbase, une importante plateforme de crypto-monnaie, en 2015, 40 % des transactions en crypto-monnaie étaient liées à des pratiques illicites. Cette statistique constitue une raison impérieuse de faire preuve de prudence avant d’investir, car on peut par inadvertance contribuer à un marché illégal. Fort heureusement, investir par exemple dans Wall Street Memes permet de dénoncer les abus du capitalisme financier de Wall Street.
Chaque acteur de l’industrie contribue activement au développement d’un secteur réputé. Une entreprise notable dans cette entreprise est Chainalysis, un expert dans l’extraction et l’examen de données provenant de diverses blockchains. Leur collaboration avec le gouvernement américain n’est qu’un aspect de leur travail aux multiples facettes.
Quels sont les défauts observés dans l’industrie crypto pouvant entraîner l’utilisation illicite de ces actifs ?
L’obstacle réglementaire posé par les crypto-monnaies est assez important. Ces monnaies numériques reposent sur la technologie blockchain, qui est intrinsèquement décentralisée et dépourvue de toute autorité de gouvernance.
Pour remédier à ce manque de surveillance, des intermédiaires sont mis en place pour faciliter les transactions entre les crypto-monnaies presque indépendantes et les investisseurs. Afin d’atténuer l’absence de contrôle, les entreprises intègrent yPredict pour profiter en temps réel des outils d’analyse des transactions blockchain afin de déterminer les niveaux de suspicion. Par exemple, certaines plateformes d’échange de crypto-monnaies ont mis en place des mesures pour empêcher l’échange de coupons provenant de régions spécifiques comme la Syrie.
Pour fonctionner, les plateformes doivent se soumettre à des vérifications d’identité et obtenir le statut PSAN (Digital Asset Service Provider), qui implique une inscription officielle auprès de l’organe régulateur des marchés financiers en France. Coinhouse, Stackinsat et Bitpanda font partie des entités agréées qui ont rempli ces exigences.
Les grandes institutions font-elle recours aux crypto-monnaies ?
A cette question, la réponse est oui. Selon Karen Jouve, « Les crypto-monnaies ne sont pas juste des actifs spéculatifs ou un délire de geek ». Toutefois, le sujet des crypto-monnaies est encore au menu des débats avec des questions liées à l’approbation et la régulation de certaines monnaies digitales. Mais, il convient de relever que plusieurs institutions se penchent sur les crypto-monnaies comme Meme Kombat, un jeton play-to-earn.
Après ses investigations en 2021, la société Wavestone a souligné que les institutions financières sont en train d’adopter de plus en plus la technologie blockchain. Rappelons que les crypto-monnaies sont essentiellement basées sur la technologie blockchain.
Il convient aussi de noter que, PayPal et MasterCard acceptent des paiements en crypto-monnaies. Dans le même sens, le PSG, l’un des plus grands clubs de football du moment, utilise les crypto-monnaies comme mode de paiement des joueurs. C’est le cas du joueur légendaire Lionel Messi qui reçoit une partie de son salaire sous forme de crypto-monnaies. Et que dire des investisseurs institutionnels qui adoptent Launchpad XYZ pour démocratiser l’accès à plusieurs actifs financiers.
Enfin, le Bitcoin a été légalisé par le gouvernement du Salvador. Désormais, cette crypto-monnaies est utilisée par les résidents de ce pays pour des paiements et même pour les échanges de biens. Malgré que l’industrie cryptographique comporte des dérives, il faut tout de même reconnaître que les crypto-monnaies facilitent les échanges entres les utilisateurs. Les rendements et récompenses liés aux crypto-monnaies sont quelques avantages pour les détenteurs de jetons.
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