Blade est une société française basée à Paris et spécialisée dans le cloud computing.
Blade évite un redressement judiciaire
Dernièrement, certaines entreprises ont eu des difficultés à se développer, notamment les entreprises dont le secteur a été touché par la pandémie. Blade, une société spécialisée dans le cloud computing, faisait face à un redressement judiciaire. Cependant, la société a finalement pu être sauvée car elle disposait d’autres sources de revenus, dont le minage de cryptomonnaie. De ce fait, la société a gagné 1,6 million d’euros, rien qu’en minant la cryptomonnaie Ethereum (ETH).
En effet, la société a pu échapper à la faillite par son activité liée au mining d’Ethereum. Comme Blade est spécialisé dans le cloud computing, l’organisation a exploité l’un de ses nombreux serveurs pour miner la crypto puis placer ses gains de cryptomonnaie sur un compte Kraken. La société a pu extraire 941 éthers, ce qui équivaut au cours actuel à environ 1 894 828 euros et plus de 2,2 millions de dollars, conduisant à une importante source de revenus pour la société.
Le mining : une activité lucrative
Le mining d’Ethereum est l’une des alternatives les plus rentables du marché des altcoins, et ce depuis un certain temps. Les personnes peuvent miner de l’éther pour l’acquérir sans avoir à directement acheter la cryptomonnaie.
Le marché du mining devrait monter à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 12,4%, ce qui en fait une industrie de près de 1800 milliards de dollars. De nombreux facteurs doivent toutefois être pris en compte pour déterminer si l’exploitation minière pourrait être rentable pour une entreprise (comme la puissance informatique, le coût de l’électricité, etc.).
De ce fait, tout dépend des coûts d’électricité. De nombreux pays développés ont des prix d’électricité supérieurs à 0,20$, ce qui rendrait très difficile pour certaines entreprises de réaliser des bénéfices lors du minage de cryptomonnaie. Dans ces pays, l’exploitation minière d’Ethereum peut prendre même jusqu’à 150 ans pour générer des bénéfices.
ETH : des nouvelles ambition écologiques
Ethereum a l’ambition de réduire sa consommation d’énergie de 99,95% en quelques mois alors que le protocole effectue une transition vers Ethereum 2.0 et un nouveau modèle d’infrastructure. Ceci est essentiel car la plupart des entreprises apprécieraient de miner plus de cryptomonnaies même si ce n’est pas leur domaine d’expertise.
Les entreprises impliquées dans la technologies innovantes et le secteur IT ont peut-être déjà l’infrastructure disponible pour pouvoir miner des cryptomonnaies, mais certaines ne le font pas pour le moment, principalement en raison de préoccupations écologiques.
Ainsi, Ethereum repose encore sur un consensus appelé « proof-of-work » ou preuve de travail en français, lequel consomme beaucoup d’énergie et d’électricité pour valider les transactions. Le protocole sera déplacé vers un nouveau consensus nommé « proof-of-stake », ou preuve d’enjeu, consommant beaucoup moins d’énergie et permettant ainsi aux entreprises diversifiées de pouvoir considérer Ethereum 2.0, beaucoup plus économe en électricité.
Le fondateur d’Ethereum a mentionné :
« Passer à un protocole de proof-of-stake est devenu plus urgent pour nous en raison de la croissance de la crypto et d’Ethereum au cours de la dernière année. Je suis vraiment très heureux que l’un des plus gros problèmes de la blockchain disparaisse lorsque notre transition vers ce nouveau concensus sera terminée. C’est incroyable.”
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