L’ancien éditeur de logiciel de Monero, Riccardo “Fluffypony” Spagni, a été arrêté aux Etats-Unis après avoir fui des charges pour fraudes retenues contre lui en Afrique du Sud.
Les US Marshals ont attrapé la célèbre figure crypto Ricardo Spagni, et l’ont mis derrière les verrous lundi, affirmant que le citoyen sud-africain avait pris un avion depuis son pays d’origine pour éviter les charges de fraudes pesant contre lui. Ricardo Spagni, aussi connu en ligne sous le nom de Fluffypony et connu pour son travail au sein de Monero, fait face à des accusations datant de 2009 qui pourrait le mettre derrière les barreaux pour les 20 prochaines années. Selon Business Insider, M. Spagni a été emmené en prison le 20 juillet sur le route depuis le Mexique jusque New-York et est resté sous la détention des US Marshals depuis.
L’ancien développeur de Monero fait l’objet de charges dans son pays d’origine pour avoir supposément fait de fausses factures pour escroquer Cape Cookies, son ancien employeur. Des documents de la Cour montrent que Fluffypony a obtenu autour de 100 000$ entre octobre 2009 et juin 2011.
Fluffypony avait gagné une base d’abonnés en ligne après être devenu une figure importante dans le développement du réseau de la cryptomonnaie Monero, destinée à la vie privée et la protection. Les accusations dont il fait l’objet ne sont cependant pas en rapport avec la crypto. Cette affaire est resté ouverte durant presque une décennie, car Spagani ne s’est présenté pas au tribunal après avoir initialement plaidé non coupable. Un mandat d’arrêt a finalement été émis en Avril.
La réponse du côté de Fluffypony
L’arrestation de Spagni au Tennessee a justifié une réponse du consul de l’accusé en Afrique-du-Sud. Dans une déclaration écrite, Duncan Okes, l’avocat de Spagni, s’est exprimé pour lui à propos des accusations. La lettre indique que les charges retenues contre lui sont ne reposent sur rien, en plus d’être combinées à une erreur de bureau et quelques malentendus depuis quelques années. Okes a aussi déclaré que l’accusé avait l’impression que les faits avait été traité en 2011 et n’était pas au courant qu’il faisait toujours l’objet de poursuites pour cet incident. “De notre point de vue, et contrairement à la pratique et procédure communément accepté et par rapport aux circonstances, l’émission d’un mandat d’arrêt était contraire aux règles et injustifié.,” a déclaré Okes, “Ce qui est très clair est que l’affaire n’est pas prête à être entendue et certainement pour la Cour de Capetown, l’affaire n’est pas prête à être jugée.”
Dans un post Twitter lundi, l’épouse de l’accusé, Saskia Spagni, a publié une déclaration de la part de son mari sur sa récente arrestation. “Malheuresement, à cause d’un malentendu au sujet de dates de comparution ultérieures, que j’ai depuis 2011 essayé de résoudre, j’ai été méprisé et attends actuellement l’extradition. J’espère pouvoir résoudre ce malentendu rapidement. Pendant ce temps, mes affaires continueront sous la gestion de mes collaborateurs.”
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