FTX veut étendre ses activités d’échange de cryptos et de création de NFT sur le continent africain. L’exchange a donc signé un partenariat avec le leader du continent Aza Finance.
Avec les problèmes structurels auxquels l’Afrique fait face, l’adoption des cryptomonnaies a monté en flèche. En effet, l’inflation combinée à la fluctuation du taux de change a conduit à une adoption rapide des cryptos sur le continent. Étant un excellent moyen pour transférer de l’argent à faible coût, la jeune population africaine se rue sur la monnaie numérique et recherche de nouvelles formes d’investissement pour protéger son économie.
Les smartphones ont largement contribué à favoriser l’inclusion financière des pays en Afrique, mais on est encore bien loin du compte. En 2011 l’inclusion financière n’était que de 23 % mais elle a pratiquement doublé en près de 5 ans (43 % en 2017). La FTX Crypto Derivatives Exchange y voit une réelle opportunité pour accroître son marché et favoriser non seulement l’adoption des cryptos, mais aussi séduire les artistes africains en les introduisant à sa place de marché NFT.
En quoi consiste le partenariat?
L’échange mondial FTX s’est associé au leader africain des services financiers Aza Finance afin de renforcer sa présence en Afrique alors que les utilisateurs de cryptos ne cessent de se multiplier. Le PDG et fondateur de FTX a déclaré:
« Nous sommes ravis de nous associer à AZA Finance pour étendre davantage notre présence sur le continent. Nous avons choisi de nous associer à Elizabeth et à son équipe en raison du travail incroyable qu’ils ont accompli à travers l’Afrique. Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec eux, ainsi qu’avec les organismes de réglementation locaux, pour apporter tous nos produits et services sur le marché africain de manière conforme. De plus, nous sommes impatients de faire notre part localement en soutenant les efforts des artistes et créateurs de la communauté ».
L’entreprise AZA Finance, qui offre des services de change et de paiement dans plus de 115 pays, compte faire profiter à l’Afrique des avantages de la décentralisation et des technologies émergentes. Le plus tôt sera le mieux, d’autant plus que la population du continent devrait se multiplier par deux dès 2050. Par la voix de sa fondatrice et PDG Elizabeth Rossiello, elle affirme:
« Après avoir servi ces entreprises en plein essor pendant des années, nous savons que la prochaine génération d’utilisateurs, de créateurs et de constructeurs pour l’économie du Web3 est sans aucun doute africaine. »
Cet accord devrait permettre à l’Afrique de se former et de profiter du réseautage que pourrait apporter la FTX pour jouir pleinement de l’économie du Web3, qui est en plein essor. Les artistes pourront également se lancer dans les NFTs avec un échange qui prend en compte leurs devises. Cet accord pourrait constituer un pont pour l’Afrique dans la Web3.
Un continent friand des cryptomonnaies
L’intérêt des africains pour les cryptos s’illustre par un nombre de plus en plus croissant d’utilisateurs. Selon un rapport publié récemment par l’échange Kucoin, sur une période d’un an, la usage de leur usage a été de 2 500 % (janvier 2021 – janvier 2022). Les échanges d’actifs crypto de l’Afrique subsaharienne dépassent de loin l’Amérique latine, où certains pays comme le Salvador ont fait du Bitcoin leur monnaie légale.
Le volume total des transactions représente 2,8 % de celles du monde entier. Une analyse approfondie montre que plus de 85 % de ces transactions sont effectuées pour transférer de l’argent en payant. Avec une perte de valeur pour les monnaies locales, les africains sont de plus en plus avides des cryptos et la présente association de FTX et de AZA Finance devrait favoriser leur développement dans l’industrie crypto et les propulser dans le metaverse.
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