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Le milliardaire Paul Tudor Jones pense que les banques éloignent la population de la crypto

3 mins
Mis à jour par Matias Calderon
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EN BREF

  • Le milliardaire Paul Tudor Jones ne mâche pas ses mots concernant la responsabilité des banques dans la marginalisation actuelle de la cryptomonnaie.
  • Pourtant, la population désire ardemment se libérer du système bancaire traditionnel.
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Si l’on savait déjà que les banques s’opposaient à une généralisation de la crypto, le phénomène peut être plus important que ce que l’on pensait.

Les banques et la cryptomonnaie : un conflit qui ne finit pas

Depuis l’adoption de la cryptomonnaie par certains pays comme le Salvador, les banques voient d’un mauvais œil l’arrivée des monnaies numériques au sein de leur système. Auparavant marginalisées, ces dernières semblent devenir une menace de plus en plus grande au fur et à mesure que les sociétés de l’industrie réussissent à trouver leur place auprès des gouvernements.
Les différentes attaques des banques et autres régulations intrusives n’ont, pour l’instant, pas entravé leur progression.

Interrogé par la chaîne CNBC, le milliardaire Paul Tudor Jones n’a pas caché son enthousiasme concernant une acceptation globale des cryptomonnaies. Selon lui, la crypto sphère serait le meilleur endroit pour développer des talents, avec des emplois d’avenir et une volonté de développer la technologie pour la rendre abordable.

De même, le secteur permet à tous de se bancariser et de transférer de l’argent rapidement et sans frontières. Cette économie parallèle échappe au contrôle des banques et les pousse à faire barrage.

De toute évidence, les banques centrales et les gouvernements centraux ne seront pas nécessairement de grands fans de cela, en particulier lorsqu’il s’agit d’utiliser la crypto comme moyen d’échange. C’est la principale chose qui empêche l’industrie de se développer : le fait qu’elle n’obtiendra pas l’adhésion des gouvernements parce qu’ils perdent la capacité de contrôler la création et l’offre d’argent.

Paul Tudor Jones lors de son interview pour CNBC
Source : compte Twitter de Squawk Box CNBC

En d’autres termes, la vision que la population a des cryptomonnaies découlerait du comportement des banques. Celles-ci ne cessent de désavouer et de ternir la réputation de l’industrie, la qualifiant de “sans valeur” et de “monnaie des criminels”. Ainsi, tant que celles-ci ne cesseront pas d’adopter cette position, les potentiels utilisateurs (qui sont, d’ailleurs, non informés) continueront de tourner le dos à ce nouveau moyen de paiement. Malgré tout, Paul Tudor Jones pense que la crypto finira par trouver sa place car elle répond aux préoccupations de la société, en particulier comme un recours à l’inflation globale.

Pourtant, le désir de se délivrer des banques est présent

Malgré sa peur des cryptomonnaies, la population souhaite se désobliger des banques en qui elles ont perdu confiance. L’épargne ne rapportant plus et les investissements servant à enrichir les établissements, certains individus se font les avocats d’une économie plus juste à travers les monnaies décentralisées.

Le fait que la crypto-monnaie soit décentralisée joue un rôle essentiel dans la détermination de sa valeur monétaire. Personne ne possède ou ne réglemente une cryptomonnaie. Sa valeur n’est pas soumise aux caprices politiques d’un pays ou à la politique monétaire d’une banque centrale.

Extrait d’un article de Data Overhaulers expliquant les intérêts de la crypto

Lassée d’alimenter un système qui lui est peu avantageux, une partie de la population se tourne vers les cryptomonnaies qui semblent offrir de meilleurs services que les établissements bancaires traditionnels. On pourrait alors évoquer là un désir de reprendre la main sur son propre argent.

L’objectif des cryptomonnaies est de supprimer tous les problèmes liés aux opérations bancaires traditionnelles. Il n’y a pas de limites à l’argent que vous pouvez transférer en utilisant des Bitcoins, les comptes sont presque impossibles à pirater parce que vous n’utilisez pas d’institution financière, et il n’y a pas de point central de défaillance.

Extrait d’un article de Data Overhaulers expliquant les intérêts de la crypto

La demande d’un système alternatif offrant une totale liberté aux utilisateurs tout en les délestant des exigences des banques est donc très présent mais peine à s’élever face aux géants de la finance actuelle.

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Laure Elizabeth Iacoucci
Après avoir parcouru le monde en tant qu'artiste, Laure Elizabeth a décidé de se poser et de se plonger dans le monde de la cryptomonnaie. Basée en France, diplômée de l'Université de Strasbourg et de l'Université Paris 8, elle a mis les pieds dans la crypto en 2017 et, depuis, n'a jamais cessé de faire partie de l'aventure. Avec plusieurs années d'expérience dans le journalisme et la traduction dans différentes langues à son actif, elle se consacre désormais à informer le public des...
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