Le web que nous connaissons n’était pas le même à sa création. Nous vivions auparavant dans un internet statique, ou la communication entre les individus n’étaient pas la priorité, mais où elle se faisait simplement à sens unique, de la même manière qu’une bannière publicitaire en ville véhicule un message aux passants d’une ville. Avant de parler de ce qu’est le Web 3.0, nous devons d’abord évoquer cette première ère d’internet, ce qu’est le Web 1.0, puis bien entendu le Web 2.0.
Table des matières :
- Le Web 1.0
- Le Web 2.0
- Le Web 3.0
- Où interviennent les cryptos dans tout ça ?
- Le Web 3.0 deviendra-t-il la future norme du web ?
Le Web 1.0
La version 1.0 du Web, également connue sous le nom de web syntaxique, est une première version d’Internet dans laquelle la fonction d’un utilisateur se limite à la lecture des informations fournies par les créateurs de contenu. Il n’existe aucun moyen pour l’utilisateur ou le client de renvoyer aux fournisseurs de contenu les informations qu’il a reçues. Les pages web statiques et les pages web personnelles sont des exemples de contenu de Web 1.0.
Le terme “Web 1.0” fait référence à la toute première étape du développement du World Wide Web. Auparavant, il n’y avait que quelques fournisseurs de contenu sur la plateforme Web 1.0, la grande majorité des utilisateurs agissant plutôt comme des consommateurs de matériel. Il était courant que les gens aient des sites Web personnels, qui étaient pour la plupart des pages statiques hébergées sur des serveurs Web gérés par des fournisseurs d’accès ou des fournisseurs d’hébergement Web gratuits.
Le Web statique est un type fondamental de communication unidirectionnelle qui se caractérise par des informations statiques, un manque ou une absence d’interaction, et des applications Web propriétaires.
Un Internet en lecture seule est une source importante de connaissances et un guide de recherche, même s’il n’est pas souvent mis à jour. Une communauté virtuelle florissante permettant aux utilisateurs de s’exprimer n’est toutefois pas incluse, pas plus qu’une boutique proposant des fonctionnalités.
Ce Web statique, en lecture seule, est parfaitement illustré par les collections de sites GeoCities et d’autres conceptions précoces que les utilisateurs peuvent encore découvrir aujourd’hui disséminés sur le web, ou conservés dans des archives telles que la Wayback Machine.
Lorsque vous visitez l’un de ces sites, vous voyez un ensemble de textes et de graphiques très primitifs placés sur une page Web à l’aide d’un code HTML très simple.

C’est bien ce Web 1.0 qui a été enseigné les premières règle de ce que l’on appelle l’UX design. Petit à petit, c’est dans cette environnement encore experimental de conception en ligne que celui-ci a évolué vers quelque chose de plus sophistiqué. Les systèmes de type éditeur ont permis aux concepteurs de s’abstraire de l’utilisation du HTML, en leur demandant de comprendre moins de langage.
Le Cascade Style Sheet (plus connu sous son acronyme CSS) et d’autres langages de informatique ont facilité le développement à l’échelle mondiale. Finalement, le “look and feel” de l’internet a lui aussi subi une transformation.
Lorsque vous regardez les anciens sites aujourd’hui, vous remarquerez que, outre le fait que ces pages semblent et se sentent assez banales, vous ne découvrirez pas les nombreux formulaires en ligne et autres outils caractéristiques de l’internet d’aujourd’hui, que nous appelons le Web 2.0. L’utilisation d’un formulaire Web, d’URL dynamiques et d’autres méthodes pour renvoyer des données à un serveur de contrôle est monnaie courante dans les applications Web 2.0.

Un autre exemple se trouve dans le domaine du commerce électronique. Une entreprise de commerce électronique Web 1.0 ne serait rien d’autre qu’un catalogue dans lequel le consommateur peut parcourir les articles et les services. Il est possible qu’un bouton ait été méticuleusement construit pour que l’utilisateur puisse acheter, ou que l’utilisateur dispose simplement d’une adresse électronique.
De nombreux facteurs ont contribué à la transition du Web 1.0 au Web 2.0, notamment l’introduction de contenus générés par les utilisateurs sous forme de commentaires, l’utilisation de bases de données pour stocker les contenus, le développement de la capacité des serveurs Web à traiter les langages de script côté serveur, ainsi que la naissance et la croissance explosive des réseaux sociaux.
Le Web 2.0
Nous vivons actuellement dans ce que nous appelons le Web 2.0, également connu sous le nom du web “participatif”. Il s’agit de la capacité de créer et de partager du matériel avec d’autres utilisateurs en ligne, ainsi que de communiquer avec d’autres utilisateurs du web.
Celui-ci a eu un impact considérable sur le paysage du web en un laps de temps relativement court. Son potentiel est considérable. Prenez, par exemple, YouTube et MySpace, qui reposent tous deux sur le contenu généré par les utilisateurs. Le Web 2.0 est une réponse bienvenue aux internautes qui souhaitent jouer un rôle actif dans les informations qu’ils reçoivent.
Le Web 2.0, également connu sous le nom de Web social, est l’ère dans laquelle nous vivons actuellement. Il facilite l’interaction entre les internautes et les sites qui permettent aux utilisateurs de communiquer entre eux. Dans cette ère, chaque utilisateur peut être un producteur de contenu, et ce contenu est distribué et partagé sur plusieurs sites et plateformes.
Parmi les applications Web 2.0 les plus connues figurent Facebook, YouTube, Instagram et Twitter, entre autres. Les languages de programmation tels que HTML5, CSS3, Python et les cadres Javascript tels que ReactJs et VueJs, permettent aux entrepreneurs d’inventer de nouveaux concepts, ce qui permet aux utilisateurs de contribuer davantage au Web social dans son ensemble. Le Web 2.0 est construit autour des utilisateurs ; la seule chose que les producteurs doivent faire est de fournir un mécanisme pour les responsabiliser et les faire participer.
Les avancées rendues possibles par Ajax et d’autres programmes tels que RSS et Eclipse, ainsi que la responsabilisation des utilisateurs que ces technologies favorisent, sont les composantes fondamentales du Web 2.0.
C’est d’ailleurs Darcy DiNucci, consultant en architecture de l’information, qui a créé l’expression “Web 2.0“. Dans son article “Fragmented Future”, publié en 1999, elle a écrit :
“Une partie du Web à venir semblera bien différente du Web que nous connaissons aujourd’hui, qui se charge dans une fenêtre de navigateur par bouchées d’écran essentiellement statiques. Les premières lueurs du Web 2.0 commencent à faire surface, et nous ne faisons que commencer à voir comment cet embryon pourrait évoluer dans les mois à venir. Le Web ne sera plus considéré comme une collection de textes et de visuels statiques, mais plutôt comme un système de transit, un espace à travers lequel l’interaction a lieu.”
Darcy DiNucci
L’une des qualités les plus distinctives d’un site Web 2.0 est que les visiteurs sont encouragés à apporter leur contribution, au lieu de se contenter de regarder ce qui est actuellement disponible sur le site. Youtube, une plateforme de partage de vidéos en ligne où les utilisateurs peuvent soumettre des vidéos qui sont ensuite jugées publiquement par la communauté, est un exemple de site Web 2.0. L’utilisation de sites de réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, ainsi que d’autres applications Web 2.0, font aussi partie du lot.
Cet espade de contribution ouvert, en revanche, peut aussi attirer des “trolls” de l’internet qui publient des commentaires de spam ou font des remarques désobligeantes sur le travail d’autres personnes. Dans la plupart des cas, il est effectivement préférable de ne pas prêter attention aux commentaires lorsque quelqu’un met en garde et dit : “ne lisez pas les commentaires”.
Les sections de commentaires des sites d’information comme le New York Times et le Washington Post sont notamment désagréables, car les trolls y sont souvent présents en force, comme c’est le cas pour le Washington Post.
Ceux-ci sont encore plus notable sur des sites de partages de vidéos tel que Twitch ou Youtube, où ils constituent une véritable sub-culture existe. Il est même connu que certains de ces “trolls” (ou dans ce contexte, plus souvent intitulé “haters”) provoqueraient la depression voire le suicide de certains créateurs de contenu, comme ce fut le cas le streamer américain Etika en 2019.
C’est au sein de cette culture trouble de grandes plateformes que sont également nés certains services se spécialisant à spammer en masse des plateformes d’échanges via l’utilisation de bots.
Nous n’avons cité que quelques défauts du Web 2.0, mais il en existe une multitude d’autres. Les détracteurs du Web 2.0 affirment qu’il s’avère beaucoup trop simple pour un individu ordinaire de modifier l’information en ligne, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la légitimité, l’éthique et même la légalité du contenu du Web, entre autres choses.
Des violations de données se produisent régulièrement dans les applications de cet ère. Il existe même des sites Web consacrés au suivi des violations de données et à l’information des utilisateurs lorsque leurs informations personnelles ont été exposées.

Vous n’avez aucun contrôle sur la manière dont vos données sont enregistrées ou traitées sur le Web 2.0. En effet, les entreprises surveillent et conservent souvent les données des utilisateurs à l’insu de ces derniers. Par la suite, les entreprises qui exploitent ces plateformes possèdent et gèrent toutes ces données.
Des inquiétudes ont été soulevées quant à la quantité de données partagées et collectées, ainsi qu’en matière de confidentialité et de sécurité. Les défenseurs du Web 2.0 soulignent que ces questions existent depuis le début du média et que l’alternative, une large restriction basée sur un élitisme mal défini, serait considérablement pire que ce qui est proposé actuellement.
Le Web 3.0
C’est ici que nous introduisons le Web 3.0, qui servirait de solution à la version actuelle du web. Il s’agit du développement de la consommation et de l’interaction sur le web, qui implique la transformation du World Wide Web en un système de stockage de données. Il facilite la mise à niveau du back-end du Web après une longue période de concentration sur le front-end, qui a été l’une des caractéristique du Web 1.0, et qui a été amélioré à travers le Web 2.0 (porté principalement sur AJAX, le balisage et d’autres innovations en matière d’UX design du front-end).
La décentralisation est une caractéristique du Web 3.0, ce qui implique que le réseau est alimenté par des millions d’ordinateurs situés dans le monde entier, plutôt que par quelques centres de données appartenant à des entreprises. Ce réseau décentralisé s’inspire de la technologie blockchain – la technologie sous-jacente qui alimente Bitcoin et d’autres cryptomonnaies.
L’expression “Web 3.0” est utilisée pour caractériser toute une série d’évolutions dans l’utilisation et l’interaction du web qui se sont produites le long de plusieurs voies différentes. Dans ce scénario, les données ne sont pas possédées mais plutôt partagées, et divers services offrent différentes perspectives du même site et/ou des mêmes données.
L’internet est devenu plus social grâce au Web 2.0. Au cours de cette étape, les internautes ont été encouragés à s’engager les uns envers les autres via des sites de réseaux sociaux et des blogs, ce qui a entraîné le développement d’énormes quantités de données et de contenus sur Internet.
Ces données et ces contenus, d’autre part, sont largement sous le contrôle d’un petit groupe de géants de la technologie, dont Amazon, Apple, Meta (anciennement Facebook), Microsoft et Google, au stade actuel de la révolution du Web 2.0. Le fait que l’on doive accepter toutes les conditions d’utilisation des services Internet fournis par ces entreprises suscite des inquiétudes quant au respect de la vie privée, et les utilisateurs peuvent penser qu’ils ont perdu le contrôle de leurs informations personnelles, professionnelles ou financières.
Sachant que le Web 3.0 est censé être une forme décentralisée d’Internet dans laquelle les individus sont propriétaires de leurs données, il devrait aider à surmonter cette difficulté. La troisième génération de l’internet sera ainsi plus transparente et comprendra une grande quantité de matériel qui sera accessible à tous.

Où interviennent les cryptomonnaies dans tout ça ?
Si vous nous avez suivis, vous avez alors sans doute remarqué que nous n’avons pas vraiment mentionné les cryptomonnaies ni la blockchain dans le Web 1.0, 2.0 et 3.0. La raison est simple : la blockchain n’a pas vraiment de raison d’intervenir (même si en soit, elle peut) dans le Web 1.0 et le Web 2.0 ; c’est dans la troisième version du web où cette technologie pourrait être une caractéristique importante.
Le Web 3.0 redonnerait hypothétiquement le pouvoir à ses utilisateurs et n’utiliserait plus l’aide d’une troisième partie centralisée, et l’un des meilleurs candidats pour parvenir à cette révolution technologique est la blockchain. Cela ne veut pas dire que la blockchain sera forcément le principal joueur de cette révolution, mais qu’elle est simplement l’un des meilleurs candidats pour faire de cet avenir une réalité.
Étant donné que les réseaux du Web 3.0 seraient alimentés par des protocoles décentralisés, nous pouvons prévoir une convergence importante et une interaction symbiotique entre différentes technologies et d’autres disciplines dans un avenir proche. Ces nouvelles technologies seraient omniprésentes, profondément intégrées et contrôlées par des protocoles intelligents, qui seraient utilisés afin d’alimenter tout type d’applications.
En ce qui concerne le Web 3.0, vous remarquerez peut-être que les cryptomonnaies sont régulièrement évoquées comme sujet de discussion. Cela s’explique par le fait que de nombreux protocoles du Web 3.0 reposent principalement sur les cryptomonnaies. Pour rémunérer ceux qui cherchent à aider à la création, à l’administration, à la contribution ou à l’amélioration de l’un de ces projets, ils fournissent une incitation monétaire.
Les protocoles peuvent être utilisés pour fournir une variété de services, notamment des services de calcul, de bande passante, de stockage, d’identité, d’hébergement et d’autres services Internet qui étaient auparavant offerts par des fournisseurs de services.
Parlons un peu de blockchain. La blockchain est une sorte de registre digital où des enregistrements numériques sont conservés sans l’intervention d’une autorité centrale. En d’autres termes, ces enregistrement sont complètement ou au moins partiellement décentralisés en fonction du mécanisme de consensus appliqué. Le temps de clôture d’une transaction est considérablement réduit en raison de l’élimination de l’obligation de traitement manuel et d’authentification par des intermédiaires grâce à l’utilisation d’un consensus.
En outre, comme la blockchain repose sur un consensus généralisé, il est difficile d’apporter des modifications aux données du système sans en informer l’ensemble du réseau. Cela renforce la sécurité globale du système.
La “permission” n’est pas requise dans le Web 3.0, ce qui signifie que les autorités centrales n’ont pas le pouvoir de décider qui a accès à quels services. La “confiance” n’est pas non plus requise dans le Web 3.0, ce qui signifie qu’un intermédiaire n’est pas nécessaire pour que des transactions virtuelles aient lieu entre deux ou plusieurs parties.
Étant donné que ces organisations et intermédiaires sont responsables de la grande majorité de la collecte de données, le Web 3.0 offre théoriquement une meilleure protection de la vie privée des utilisateurs.
Il devient aussi de plus en plus populaire d’utiliser la finance décentralisée ou DeFi comme un composant du Web 3.0. Celle-ci permet d’exécuter des transactions financières du monde réel sur la blockchain sans l’aide des institutions financières ou des gouvernements. De nombreuses grandes entreprises et sociétés de capital-risque injectent de l’argent dans le Web 3.0, et il est difficile d’imaginer que leur participation n’entraîne pas un certain type de contrôle centralisé à l’avenir.

Les réseaux web de ce web font preuve d’interopérabilité, d’automatisation via l’utilisation de contrats intelligents, de connexion transparente avec d’autres systèmes et de capacité à stocker des fichiers de données P2P de manière résistante à la censure. Par conséquent, il est évident que la blockchain sera un facteur moteur majeur dans le développement de la future génération d’Internet.
En raison de sa fonction de soutien aux développeurs d’applications décentralisées, Ethereum est l’une des blockchains Web 3.0 les plus importantes, ce qui signifie que certains investisseurs qui achètent la cryptomonnaie le font pour le long terme, par opposition aux gains à court terme.
Pendant des années, la blockchain est restée une grande vision spéculative dans l’esprit des technologues et des cryptographes. La campagne en faveur d’un avenir alimenté par la blockchain a toutefois gagné en popularité ces derniers temps, dominant les conférences technologiques et le discours sur les médias sociaux dans certains cercles. Elle a même contraint de grandes entreprises informatiques à former des équipes spécifiques au Web 3.0.
Les adeptes du Web 3.0 espèrent que le partage de photos, la communication avec les amis et les achats en ligne ne seront plus synonymes de grandes entreprises technologiques, mais qu’ils se feront par le biais d’une multitude de petits services concurrents sur la blockchain où, par exemple, chaque fois que vous postez un message, vous gagnez un jeton pour votre contribution, ce qui vous donne à la fois un droit de propriété sur la plateforme et un moyen d’encaisser un jour.
En principe, il s’agit également d’échapper aux frais, aux restrictions et aux contraintes imposées par les sociétés informatiques, entre autres. Néanmoins, les grandes plateformes technologiques s’y mettent aussi.
Selon Esther Crawford, chef de projet senior chez Twitter : “cela implique que toute la valeur produite peut être partagée entre un plus grand nombre de personnes, et pas seulement entre les propriétaires, les investisseurs et les travailleurs.”
Mme Crawford a déclaré que Twitter étudie des méthodes pour intégrer les principes du Web3 dans le réseau social, comme la possibilité de se connecter au réseau social et de tweeter à partir d’un compte connecté à une cryptomonnaie, plutôt qu’un compte Twitter, à l’avenir. Elle envisage l’avenir sous un angle différent : il ne s’agit pas d’une version cryptée de Twitter qui finira par remplacer Twitter. Mais plutôt comme un Twitter ajoutant des fonctionnalités Web3 en plus du Twitter classique.

Le Web 3.0 deviendra-t-il la future norme du Web ?
Certains experts estiment que, dans le meilleur des cas, la technologie fonctionnera parallèlement au Web 2.0, sans le remplacer totalement.
En d’autres termes, les réseaux sociaux, les transactions et les entreprises reposant sur la technologie blockchain pourraient continuer à se développer et à prospérer dans les années à venir. Toutefois, selon certains, il est peu probable que Facebook, Twitter ou Google soient totalement supplanté dans un avenir proche.
Récemment, Facebook a changé son nom en Meta et a déclaré que son premier objectif sera de créer le “métavers“, un avenir numérique dans lequel tout le monde vit et interagit dans la réalité virtuelle tout en travaillant ensemble.
Selon l’un des principes déclarés de l’entreprise, les clients devraient pouvoir déplacer leurs comptes ou avatars d’un site à l’autre ou d’un service à l’autre sans avoir à se connecter à divers comptes détenus par différentes sociétés chaque fois qu’ils visitent un nouveau site ou utilisent un nouveau service. C’est également l’un des principes directeurs de Web 3.0.
D’autre adhérent, en revanche, estiment que Facebook n’a pas sa place dans un avenir Web3, quels que soient les efforts déployés par le site de réseau social pour s’intégrer à la prochaine génération d’Internet.
Certains pensent aussi que les monnaies numériques ne sont en réalité que le début de l’évolution du Web 3.0. Ce Web serait capable de relier cryptographiquement des données provenant d’individus, d’entreprises et de machines à l’aide d’algorithmes efficaces d’apprentissage automatique, ce qui entraînera la création de nouveaux marchés et modèles économiques.
L’interactivité maximale désormais possible, combinée à l’expansion exponentielle de la disponibilité des contreparties, permettra au Web 3.0 de relier cryptographiquement des données provenant d’individus, de sociétés et de machines.
Lorsque les entreprises disposeront des compétences et des ressources nécessaires pour établir et développer un monde sans frontières, les imaginations pourront se déchaîner et les pionniers construiront les nouvelles expériences du métavers.
Les nouvelles expériences du métavers vont réimaginer l’avenir de l’emploi. Outre Omniverse Enterprise de Nvidia, Horizon Workrooms de Meta et Mesh de Microsoft visent également à permettre le travail dans un environnement virtuel, car tous deux permettent la collaboration à distance sur plusieurs appareils à l’aide d’applications de réalité mixte. Bill Gates pense que les réunions virtuelles migreront vers le métavers d’ici trois ans, et que les gens dépendront de plus en plus de l’équipement VR et des avatars pour travailler.

Ainsi, la fonction de l’immobilier d’entreprise pourrait subir un nouveau revers, permettant à plusieurs générations de personnes déjà habituées à travailler à domicile suite à la pandémie de Covid-19 d’exiger une plus grande flexibilité spatiale dans leur vie professionnelle, le métavers diminuant encore la nécessité d’un bureau formel.
En outre, la vie scolaire et sociale pourrait changer. AltspaceVR, par exemple, permet de vivre des expériences communautaires dans le métavers en permettant à ses utilisateurs de se réunir pour des événements virtuels en direct, comme des clubs de comédie ou des soirées dans des bars.
Nike a déposé des marques pour des vêtements, des chaussures et des accessoires virtuels, tandis que les marques haut de gamme Gucci, Balenciaga et Louis Vuitton ont commencé à vendre des vêtements et des sacs électroniques.
Des “meta-malls” commencent déjà à voir le jour, vous permettant de faire des achats dans des boutiques de réalité virtuelle et de faire le plein de vêtements pour avatars.
Un nouvel âge du commerce pourrait se profiler à l’horizon, avec des vitrines offrant de tout, des créatures numériques exotiques aux vêtements électroniques. Fortnite bénéficie déjà par exemple depuis longtemps de skins numériques, et d’autres marchands suivent le mouvement.
Techniquement, chaque jeu est un métavers, et les métavers développés par différentes entreprises technologiques comportent tous des éléments de jeu. Cependant, le concept de métavers englobe bien plus qu’un jeu vidéo. Le métavers est destiné à reproduire ou à améliorer le fonctionnement de systèmes du monde réel dans un environnement virtuel. Les activités quotidiennes, comme aller à l’école ou au travail, peuvent être entièrement réalisées dans le métavers.
Il existe plusieurs parallèles entre les métavers des jeux vidéo et le concept d’un plus grand métavers. Vous pouvez communiquer avec des personnes, collaborer à différentes activités et influencer l’environnement qui vous entoure dans une certaine mesure. Cependant, tout cela est limité par les contraintes du jeu.
Dans un métavers idéal, vous contrôlez votre propre destin, et bon nombre des limites associées aux jeux vidéo traditionnels sont abolies. Cependant, l’étape initiale est la même pour pratiquement tous les métavers, de jeu ou autres : vous devez créer votre personnage.
Le métavers devrait théoriquement relier tous les utilisateurs. Rejoindre un serveur public devrait permettre d’interagir avec tous les autres membres du réseau à ce moment-là. La vérité est souvent très différente.
Comme nous l’avons vu précédemment, chaque société a une vision unique du métavers. Facebook développe Horizon Worlds et Nvidia développe l’Omniverse, et d’autres acteurs bien plus petits dans cet industrie en expansion s’impliquent également.
Étant donné que de nombreux métavers sont disjoints, fonctionnent sur des plateformes disparates et n’ont pas de but ou d’objectif commun, le concept d’un seul grand métavers semble irréalisable.
Pour héberger toutes ces versions distinctes de métavers sur une seule plateforme, des charges de serveur incroyables devraient être gérées non seulement par l’hôte, mais aussi par l’utilisateur final.
Tant que cela ne sera pas réalisé, le métavers restera probablement relativement fracturé, obligeant les individus à choisir leur univers préféré avant de se connecter à la réalité commune.
Si le métavers doit être un environnement virtuel unifié et partagé, toutes les entreprises développant leurs propres métavers devront collaborer. Non seulement ces entreprises devront collaborer, mais la technologie des serveurs devra également évoluer rapidement.
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