La Banque de France a partagé les détails de son dernier essai de monnaie numérique de banque centrale (CBDC), mené avec la banque suisse SEBA.
La Banque de France continue les expérimentations
SponsoredL’expérience portait sur le règlement instantané ou la livraison contre paiement (DvP) d’une transaction sur titres. L’un des principaux cas d’utilisation consistait à utiliser une CBDC pour régler des transactions basées sur la blockchain pour des titres tokénisés.
Le système européen TARGET2-Securities (T2S) permet la livraison contre paiement en échangeant simultanément des titres et de la monnaie de banque centrale. Ainsi, dans ce cas, la monnaie de banque centrale était une version simulée de tokénisation d’un euro numérique sur une blockchain publique. L’avantage du règlement instantané est qu’il réduit le risque de contrepartie qui peut se produire lorsqu’une partie de la transaction se conclut.
Nathalie Aufauvre, directrice générale de la stabilité financière et des opérations de la Banque de France, a déclaré :
“Cette expérimentation a permis de démontrer les possibilités d’interactions entre les infrastructures conventionnelles et les infrastructures distribuées et ouvre la voie à d’autres alliances dans le but de profiter des opportunités offertes par les actifs financiers dans un environnement blockchain”.
Les expérimentations se poursuivront jusqu’à la mi-2021, après quoi la Banque de France apportera ses conclusions sur la « réflexion plus globale de l’Eurosystème sur les avantages d’une CBDC ».