Binance, le plus important exchange de cryptomonnaies en termes de volume, a annoncé le delisting de trois altcoins : Flamingo (FLM), Kadena (KDA) et Perpetual Protocol (PERP).
Cette décision a provoqué une volatilité des prix pour les trois altcoins concernés. Cependant, FLM a connu une hausse à deux chiffres après l’annonce, défiant ainsi la tendance habituelle de vente lors d’un delisting.
SponsoredCalendrier du delisting de Binance
Selon l’annonce officielle de Binance, le trading au comptant pour FLM, KDA et PERP cessera le 12 novembre 2025 à 03:00 UTC. Les dépôts effectués après le 13 novembre 2025 à 03:00 UTC ne seront pas crédités. Enfin, les retraits ne seront plus possibles après le 12 janvier 2026.
« Les paires de trading au comptant des jetons mentionnés seront supprimées. Toutes les ordres de trading seront automatiquement supprimés après l’arrêt du trading pour chaque paire respective », a indiqué Binance dans un communiqué.
De plus, plusieurs services de Binance seront également affectés par le delisting. Ainsi, le Spot Copy Trading pour ces altcoins prendra fin le 5 novembre.
En parallèle, le trading sur marge se terminera le 4 novembre, avec des emprunts suspendus à partir du 30 octobre. Les services de pool de minage cesseront le 4 novembre. De plus, les services de conversion ne seront plus disponibles après le 6 novembre.
Les contrats à terme liés à FLM, KDA et PERP resteront néanmoins disponibles. Cependant, Binance a indiqué qu’ils pourraient être soumis à des mesures supplémentaires de gestion des risques.
Cette décision fait suite au processus de révision périodique de l’exchange, qui évalue les actifs listés selon plusieurs critères. Ces critères couvrent l’engagement de l’équipe, l’activité de développement, le volume de trading, la liquidité, la sécurité du réseau, la transparence et les évolutions réglementaires. Cette approche permet à Binance de maintenir ses normes de listing tout en répondant aux conditions changeantes du marché.
Sponsored« Chez Binance, nous révisons périodiquement chaque actif numérique que nous listons pour nous assurer qu’il réponde toujours aux normes et aux exigences élevées de l’industrie. Lorsqu’une pièce ou un jeton ne répond plus à ces normes ou que le paysage de l’industrie change, nous procédons à une révision plus approfondie et pouvons potentiellement le delister. Notre priorité est d’assurer les meilleurs services et protections pour nos utilisateurs tout en continuant à nous adapter aux dynamiques de marché en évolution », a ajouté l’exchange.
Les altcoins réagissent
La réaction du marché à l’annonce du delisting a été mitigée. KDA, qui faisait déjà face à des vents contraires sur le marché en raison de la fermeture de l’organisation Kadena, a chuté de 3,43 %, aggravant son déclin en cours.
PERP a baissé de 1,37 % après l’annonce. Le jeton fonctionne sur le réseau Layer-2 Optimism d’Ethereum, soutenant un exchange décentralisé de contrats à terme perpétuels.
En parallèle, FLM a surpris le marché en bondissant de 19,7 % après l’annonce du delisting. Cette hausse de son cours est assez surprenante, car les annonces de delisting entraînent généralement des ventes massives en raison de la diminution de la liquidité des altcoins concernés.
Cependant, cette réaction rappelle le cas d’Alpaca Finance (ALPACA), qui a grimpé de 71 % après son delisting par Binance plus tôt cette année. À l’époque, cela dit, la montée du jeton avait suscité des inquiétudes quant à une possible manipulation du marché parmi les analystes et les membres de la communauté.
« Binance va delister FLM le 12 novembre 2025, pourtant le jeton a bondi […] Les grandes hausses signifient souvent de grands risques », a posté un observateur du marché.
Ainsi, le contraste entre FLM, KDA et PERP met en lumière la nature imprévisible des événements de delisting. Alors que la chute de KDA a aggravé son déclin en cours, le rallye inattendu de FLM montre comment le sentiment du marché et le trading spéculatif peuvent défier les attentes, même lorsque des risques de liquidité se profilent à l’horizon.
La morale de l’histoire : Un delisting n’est pas la fin de tout.