Binance fait face à un nouvel FUD incendiaire : entre accusations d’extorsion et riposte fulgurante, le débat gronde dans la communauté.
Binance est plébiscité pour son programme d’indemnisation des victimes du krach mais la liesse n’a pas duré longtemps. Un tweet explosif, des millions en jeu, et un géant de la crypto sur la défensive : le FUD autour du CEX prend une tournure inattendue.
SponsoredBinance manipulateur ?
CJ Hetherington, PDG de Limitless Labs accuse publiquement Binance d’exiger des conditions abusives pour le listing de nouveaux tokens. Il affirme que la plateforme demanderait 8 à 9 % de l’offre totale de jetons des projets candidats, en plus d’un dépôt de sécurité de plusieurs millions de dollars.
Selon lui, ces jetons serviraient à des fins marketing, à des airdrops et à des récompenses pour les détenteurs de BNB.
Ces déclarations ont immédiatement créé un FUD massif autour de la plus grande plateforme d’échange du monde.
La réaction de Binance n’a pas tardé. Dans un communiqué officiel, la plateforme qualifie les propos du PDG de Limitless Labs de diffamatoires, affirmant qu’aucun profit direct n’est tiré des frais de listing. Binance précise que les dépôts exigés sont remboursés sur une période d’un à deux ans et prévient qu’elle pourrait entreprendre des actions judiciaires pour violation d’accord de confidentialité.
Cependant, plusieurs membres influents de la communauté crypto ont apporté leur soutien à CJ Hetherington. L’investisseur Adam Benayoun a notamment déclaré sur X que ces conditions favorisaient un déséquilibre entre projets et plateforme. Un autre utilisateur influent, Bored Elon Musk, affirme avoir vu ces termes et qualifie les pratiques de Binance d’extorsion.
SponsoredUn débat sur la centralisation et la transparence
Cette controverse dépasse la simple querelle entre une startup et un géant. Elle ravive un débat profond sur la centralisation du pouvoir au sein des CEX. Le fait que Binance détienne un tel contrôle sur la visibilité des projets met en lumière les risques d’opacité et de conflits d’intérêts dans le processus de listing.
En effet, la découverte des prix se fait désormais on-chain. Les échanges décentralisés (DEX), portés par des protocoles comme Uniswap, offrent des alternatives plus transparentes et équitables, où les projets peuvent être listés et échangés sans frais excessifs.
Quoi qu’il en soit, le débat autour de cette affaire montre que la confiance, dans le monde crypto, reste avant tout une question de code et de gouvernance on-chain, et non d’autorité centralisée.
La morale de l’histoire : quand Binance joue avec le feu, il finit par se brûler.