More signs of institutional involvement in #bitcoin. We are seeing more sophisticated players embrace this new asset class as #bitcoin continues its #QuantitativeHardening
— Brrrian Kelly (@BKBrianKelly) April 18, 2020
Flagship Renaissance fund dabbles with bitcoin https://t.co/N320QtHsof via @financialtimes
Plus de signes de l’implication des institutions dans le Bitcoin. Alors que le BTC continue son durcissement pour la réduction de moitié, plus de figures importantes adoptent cette nouvelle classe d’actifs. Renaissance, fleuro des fonds, s’essaye au Bitcoin.
Un fond de couverture ultra performant
Ce fond de couverture a choisi le CME (Chicago Mercantile Exchange) afin d’échanger des contrats à termes de BTC établis en espèces. Il a d’ailleurs décrit ces derniers comme un “nouvel actif hautement spéculatif” dans une déclaration pour la SEC. Renaissance parle même d’une douzaine de risques reliés au Bitcoin, allant de son “histoire limitée” à “une surveillance accrue des participants du milieu crypto”, sans oublier sa volatilité et sa vulnérabilité aux fraudes. Medallion semblerait pourtant bien placé pour mettre fin à ces risques. Il n’est pas en manque de retours et, d’après le Wall Street Journal, sa valeur se serait accrue de 25% depuis le début de l’année. La plupart de ces gains seraient d’ailleurs apparus en mars, alors que le reste des marchés financiers étaient au fond de l’étang. De plus, Medallion se targue d’un retour annuel de près de 40% depuis son lancement [Institutional Investor]. En voyant avec quel succès il navigue dans ces eaux tumultueuses de 2020, se pourrait-il que d’autres fonds s’en inspirent et s’essayent à leur tour au Bitcoin ? Ce ne serait pas la première fois. Les fonds de couvertures sont gérés par des traders expérimentés qu, en plus d’appliquer de volumineux frais, ont tendance à garder pour eux leurs stratégies d’investissement. Pourtant, en révélant dans ses document que le Bitcoin fait maintenant partie de ses projets, il semble réaliste de penser que Medallion pourrait guider d’autres fonds à agir de même, si ça n’est pas déjà le cas. Il y a peu, Grayscale Investments a dévoilé son rapport d’inversion en actifs numériques du premier trimestre. Il y est révélé que la firme gère actuellement 2,2 milliards de dollars en actifs sous gestion, ou AUM. Au cours du premier trimestre, l’entreprise a affiché des rentrées records de plus de 338 millions de dollars pour la branche Grayscale Bitcoin Trust. Ses nouveaux actionnaires lui auraient également apporté environ 160 millions de dollars. Sur le total des placements dans ses produits (qui serait de plus de 500 millions de dollars), Grayscale affirme que la “majorité des placements (88%) viennent d’investisseurs institutionnels et sont dominés par les fonds de couverture”. En plus de fonds centrés sur les cryptomonnaies, ces échanges sont entre autres de “multi-stratégies,macroéconomie mondiale, d’arbitrage, d’équité de position courte et longue et motivés par des événements”. HedgeFundResearch.com a également retracé les performances des fonds de couverture ouverts à la blockchain et aux cryptomonnaies.Pourquoi s’intéresser maintenant au Bitcoin ?
Bitcoin se rapproche de sa réduction de moitié, laquelle est jusque-là synonyme de développement haussier pour le marché. Et bien que des doutes perdurent en raison de l’incertitude engendrée par le Covid-19, le prix du BTC s’échange un peu plus chaque jour comme un actif de réserve de valeur. Cela semble donner confiance aux investisseurs en la capacité du Bitcoin à tenir le coup face à la tourmente.the "quantitative hardening" meme origin https://t.co/lXbFY2HDPk
— Adam Back (@adam3us) April 9, 2020
L’origine du meme “durcissement de réduction de moitié” Monnaie fiduciaire = assouplissement quantitatif Bitcoin = durcissement quantitatifL’attrait du Bitcoin vient avec les récents programmes d’assouplissements quantitatifs de la Réserve fédérale américaine et des banques centrales du monde entier. Ces dernières achètent ainsi des actifs dans l’espoir de maintenir à flots les marchés financiers et l’économie. Adam Back, co-fondateur et PDG de Blockstream.com, a expliqué il y a peu que la réduction de moitié du Bitcoin est un “durcissement quantitatif”, en plus d’ajouter :
Les gens parlent d’argent dur. Le durcissement quantitatif, voilà le son du Bitcoin, et ça ne fait qu’augmenter. Tout ça pendant que le monde des monnaies fiduciaires perd la raison et tombe dans un abîme d’assouplissement quantitatif.Dans ce cas, avec la réduction de moitié prévue pour dans 23 jours, ce durcissement quantitatif est plus proche que jamais. Images gracieusement fournies par Shutterstock, Trading View et Twitter. Article original de Gerelyn Terzo.
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