Le Venezuela a déposé une plainte massive d’1 milliard de dollars contre la Banque d’Angleterre, affirmant que cette banque centrale refuse de lui rendre ses stocks d’or.
Cela fait maintenant des dizaines d’années que le Venezuela utilise la Banque d’Angleterre pour stocker ses lingots. Pourtant, elle peine maintenant à les récupérer [Financial Times].
Fin 2018, le pays avait voulu récupérer son or stocké à la Banque d’Angleterre, ce que cette dernière a refusé. Elle avait ainsi affirmé que le Royaume-Uni ne reconnaissait pas Nicolas Maduro comme le leader légitime du Venezuela.
La nation latino-américaine a alors tenté d’autres tactiques d’approche, notamment en tentant de récupérer ses fonds au travers du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) afin “de combattre le Covid-19”. Cette demande a également essuyé un refus.
La corruption ou non du système politique vénézuélien n’est pas vraiment au centre de ce problème spécifique. Il s’agit plutôt d’un sujet de discussion sur la méthode de stockage de l’or. Il est fréquent que certaines nations stockent les réserves d’autres, et qu’elle peuvent retenir selon leur bon vouloir. La Banque d’Angleterre retient donc actuellement l’argent d’un autre pays pour des raisons politiques, qu’elles soient justifiées ou non.
Tyler Winklevoss a récemment parlé de cas comme d’un bon exemple de la raison pour laquelle le monde a besoin du Bitcoin (BTC).
Il a notamment écrit :
Cela pourrait faire réfléchir certains gouvernements quant à leur stratégie concernant l’or.
L’actuelle pandémie du coronavirus a forcé certains commentateurs à reconsidérer les limites de l’or. En avril, par exemple, BeInCrypto avait reporté que les marchés de l’or de Londres et la ville de New-York étaient “désynchronisés” en raison d’une maigre liquidité et d’une chaîne d’approvisionnement médiocre.
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