L’ancien Premier ministre du Kenya aurait été victime d’un piratage visant à promouvoir un projet de token frauduleux. Le post d’annonce sur son profil X a été supprimé, et sa vidéo était presque certainement un deepfake.
Le nom et l’image de marque du projet ressemblent étroitement à un autre projet semi-officiel portant divers signaux d’alerte évidents. Cette situation, pour le moins confuse, soulève ainsi de nombreuses questions en suspens à propos du Kenya Token.
SponsoredQu’est-ce que le Kenya Token ?
Le Kenya a une présence sous-estimée dans la communauté crypto internationale, avec des poches d’adoption locale et d’importants partenariats commerciaux menés par le gouvernement.
Cependant, le nouveau “Kenya Token” a apparemment tenté de tirer profit de cette situation plutôt que d’y contribuer.
Raila Odinga, l’ancien Premier ministre du pays, a apparemment été le sujet d’un piratage visant à annoncer le projet Kenya Token. Peu après, cependant, l’annonce a été supprimé, suscitant les premières inquiétudes quant à un hack.
En effet, en comparant la vidéo accompagnante à la voix réelle d’Odinga, il semble extrêmement probable que ce post était un deepfake généré par l’IA.
L’escroquerie a peut-être échoué, mais de nombreuses questions restent sans réponse. Cet incident pourrait être une leçon importante, surtout alors les techniques de prévention des escroqueries ne parviennent toujours pas à protéger la communauté.
Qui est derrière cette arnaque ?
SponsoredPar exemple, les analystes ont découvert un niveau massif de regroupement d’initiés avec le Kenya Digital Token (KDT). Il s’agirait ainsi d’un actif totalement distinct apparemment soutenu par des responsables gouvernementaux en fonction, donc le projet frauduleux a peut-être tenté de s’appuyer sur la marque de KDT.
Même ce projet semi-officiel regorgeait de signes suspicieux, cependant. Immédiatement après qu’un wallet KDT a réalisé un TGE, 141 autres comptes ont accaparé 20 % de l’offre totale. Le site a présenté ces tokens comme “verrouillés pour le peuple”, mais ils se trouvent en fait entre des mains privées.
Cela a conduit la communauté à spéculer que le Kenya Digital Token est un rug-pull en préparation. Après tout, le promoteur de LIBRA, Hayden Davis, était en pourparlers avancés avec des responsables nigérians de haut niveau pour lancer un meme coin. En d’autres termes, il existe de nombreux précédents pour des escroqueries de tokens semi-officiels.
Techniquement parlant, Davis pourrait être personnellement impliqué dans le Kenya Digital Token. Il a remporté une percée juridique majeure le mois dernier et a participé à une autre affaire de token moins d’une semaine après. Si aucun comportement sournois n’entraîne de conséquences, les schémas similaires pourraient se poursuivre.
Tout cela pour dire qu’un peu de scepticisme initial à propos d’un projet non lié aurait pu aider la communauté. L’escroquerie deepfake n’avait finalement aucun lien avec le Kenya Digital Token, mais le projet “réel” pourrait également être frauduleux.
Et même si l’association supposée entre les tokens était incorrecte, l’hésitation sous-jacente ne l’était pas.
Des signaux d’alarme comme ceux-là sont d’une importance cruciale dans l’environnement actuel. Si les investisseurs souhaitent rester en tête de ce supercycle de criminalité crypto, ils doivent développer des instincts aiguisés et une grande prudence.
Morale de l’histoire : Un scam crypto en cache parfois un autre.