Le secteur crypto est toujours à l’assaut des nouvelles technologies même si cela implique de dépasser certaines limites. Trois projets ont fait le pari d’utiliser la crypto de façon détournée.
Quand les besoins génèrent de la cryptomonnaie
Recevoir de la crypto en effectuant ses occupations quotidiennes semble l’objectif de nombreux projets au sein de l’industrie. Mais alors que les loisirs ou encore le sport sont l’occasion de générer quelques jetons en pleine action, le chercheur coréen Cho Jae-weon a décidé d’aller plus loin. Il a en effet mis au point des toilettes capables de remplir cette fonction. A première vue écologique, celui-ci transforme les matières fécales de ses utilisateurs en méthane, généré par un processus de digestion anaérobique.
Chaque utilisateur de cette invention intitulée BeeVi reçoit ensuite un versement en cryptomonnaie. Toutefois, il ne faut pas espérer gagner du BTC ou de l’ETH puisqu’un jeton, Ggool (FSM), a été créé spécialement pour l’occasion. Selon le whitepaper du projet, BeeVi est d’ores et déjà en place à l’université d’Ulsan. Les étudiants qui l’utilisent ont la possibilité de réutiliser leurs FSM aux distributeurs de café et de snacks présents sur le campus. La création de Cho Jae-won ne permet donc pas de devenir riche en faisant ses besoins mais permet d’alléger le budget café des volontaires.
Du Bitcoin jusqu’à l’intérieur de soi
Et s’il était possible de posséder du BTC de façon physique ? C’est l’étrange pari que s’est fait le projet BitMouse. L’objectif est simple : insérer du BTC à l’intérieur d’une souris. Plusieurs jetons sont acquis par une communauté avant d’être placés dans un portefeuille crypto froid. La clé d’accès est ensuite divisée, puis chaque morceau est injecté dans les différentes séquences de l’ADN d’une souris. Celle-ci porterait donc la valeur des BTC contenus à l’intérieur du wallet constitué pour l’occasion. En d’autres termes : plus le prix de Bitcoin est élevé, plus la souris vaut cher à l’image de notre portefeuille crypto.
Selon le document explicatif publié par l’équipe de BitMouse, l’objectif serait que la souris originelle se reproduise. Ainsi, toutes ses progénitures porteraient une partie de la clé d’accès au wallet. Ceux-ci seraient ensuite vendus aux enchères. Mais, pour le projet, pas question de se débarrasser d’un animal pour obtenir la clé : celui-ci doit être chéri au même titre qu’une œuvre d’art habituelle.
Un seul Bitcoin se diviserait en plusieurs spécimens, mais dès que quelqu’un briserait le spécimen pour extraire les informations génétiques et ainsi supprimer la BitMouse, les autres spécimens perdraient leur valeur.
Extrait du document explicatif du projet BitMouse
Pour l’instant, peu d’informations ont été apportées concernant le déroulé du projet. Il est donc impossible de savoir si le projet est resté au stade de l’idée ou s’il est en cours en ce moment.
Un NFT… qui n’est plus qu’une simple œuvre d’art
Avec toute cette technologie qui nous entoure, comment ne pas se sentir seul ? Alors que les bâtiments crypto sont d’ores et déjà d’actualité et que les jetons non fongibles pourraient recouvrir nos murs, un projet souhaite ajouter un peu de chaleur au décor. En effet, quitte à avoir des NFT chez soi, pourquoi ne pas en faire de véritables compagnons ? Alethea AI travaille d’ores et déjà sur les iNFT. En d’autres termes, des œuvres numériques alliées à de l’intelligence artificielle.
N’importe qui peut créer son propre jeton non fongible sur le site d’Alethea AI. De la personnalité à la voix, les choix sont nombreux pour créer son entité. Après sa création, celle-ci peut être sauvegardée dans le metaverse du projet où l’utilisateur peut venir lui parler et interagir avec lui. Il est également possible de s’engager dans une bataille d’intelligence avec le NFT en question afin de gagner des récompenses. Une proposition qui peut sembler effrayante au premier abord mais qui cache sans doute un moyen d’améliorer l’intelligence artificielle du site. De quoi laisser présager que les Bored Ape Yacht Club et autres personnages célèbres pourraient un jour être en capacité de nous faire la conversation spontanément.
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