Les jetons non fongibles se renouvellent grâce à un projet qui souhaiterait mettre les bouchées doubles dans l’épuration du secteur crypto. Toutefois, l’initiative n’est pas sans méfiance.
Des NFT gratuits pour les utilisateurs…
Les NFT font grise mine depuis quelques semaines. Alors que leur marché voit son volume de trading radicalement décroître, en particulier sur une marketplace NFT telle qu’OpenSea, les œuvres d’art numérique ne semblent plus au goût du jour. Pourtant, les initiatives à leur honneur continuent d’affluer. La dernière, sous forme de performance effectuée par Snoop Dogg et Eminem, n’aura toutefois pas su convaincre les spectateurs.
Certains projets n’ont néanmoins pas dit leur dernier mot. Si leur marché s’effondre, les acteurs ont compris que sa transformation était leur seul salut. En effet, depuis l’hiver crypto, les priorités de l’industrie ont radicalement changé, préférant la sécurité à la spéculation. Une initiative qui n’a pas été suivie par les jetons non fongibles pour qui la crise est arrivée à retardement.
Pour le projet Limit Break, le modèle de la monétisation est révolu. L’entreprise souhaite baser son activité sur le développement de jeux web3 mais sa première action concerne exclusivement les NFT. En effet, la société vient de créer sa première collection, dont les œuvres seront données gratuitement aux utilisateurs.
… mais la récompense n’est pas sans effort
Le modèle choisi par Limit Break est le suivant : les jetons non fongibles gratuits serviraient à créer une communauté de joueurs. Véritables propriétaires des NFT, ceux-ci auraient le droit de revendre les œuvres à leur guise, après quelques temps. Ces dernières seraient également génératrices de nouvelles collections.
Ainsi, la spéculation serait évincée du jeu : au lieu de pouvoir vendre leurs NFT immédiatement, les propriétaires seraient obligés de jouer et de participer à l’agrandissement du projet s’ils souhaitent voir ceux-ci gagner de la valeur.
Grâce à cela, le fondateur de Limit Break espère endiguer les scams crypto du côté des utilisateurs comme de celui de la société. Développeurs comme joueurs s’engageraient dans un seul et même objectif : faire grandir le jeu avec la possibilité de se faire de l’argent à la clé en revendant leurs NFT. Ainsi, le projet se focaliserait sur un système de récompense permettant aux plus actifs de se démarquer au lieu de se focaliser sur des gains immédiats.
Pour l’instant, Limit Break aurait récolté près de 200 millions de dollars pour la mise en place de son projet. De grands bonnets tels que Coinbase ou encore FTX, très engagé dans le renouvellement du secteur, ont participé à la levée des fonds.
Le modèle free-to-own éveille encore des doutes
Si de grandes entreprises crypto souhaitent voir le projet se développer, d’autres ont encore quelques doutes concernant sa réussite. Changpeng Zhao, PDG de Binance, s’est lui-même interrogé de l’intérêt des NFT free-to-own.
Un questionnement repris par certains internautes pour qui le modèle serait périmé dès les premières ventes de NFT. Le modèle free-to-own aura donc à démontrer qu’il ne sera pas la porte ouverte à une nouvelle vague de profits générées par des joueurs patients mais avares. Dans ce cas-ci, Limit Break serait un participant direct de la monétisation qu’il souhaiterait combattre.
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