Solana commence à assurer ses arrières suite à la décision prise par Hetzner de bannir Ethereum de ses services d’hébergement. Un membre de l’équipe a pris les devants sur les réseaux sociaux.
Entre inquiétude et paroles qui rassurent pour le projet SOL
Solana semble actuellement en pleine effervescence. Alors qu’Ethereum secoue le secteur crypto avec sa fusion, quelques entreprises tournent le dos au projet de Vitalik Buterin. L’hébergeur Hetzner est l’une de celles-ci. Après avoir banni Ethereum de ses services, des membres de la communauté Solana ont tiré la sonnette d’alarme. En effet, le projet est également hébergé par Hetzner, qui accueillerait actuellement 37% des validateurs et 20% des jalonnements. En cas d’interdiction, une partie de la blockchain se retrouverait donc handicapée.
Afin d’en avoir le cœur net, un membre de la communauté Solana s’est enquis de la situation directement auprès de Hetzner. La réponse donnée n’aurait fait que jeter de l’huile sur le feu puisque le service client a confirmé que toute activité se rapportant à la blockchain serait interdite. En effet, celle-ci serait contraire aux conditions d’utilisation définies par l’hébergeur et assimilée à du minage.
Face à tant d’inquiétude, un membre de l’équipe dirigeante de Solana est revenu après de la communauté. Dan Albert, directeur exécutif du projet, n’aurait toutefois pas apporté le discours espéré par sa communauté. En effet, ce dernier a simplement suggéré aux validateurs hébergés chez Hertzner de se diriger vers d’autres entreprises. Selon lui, Solana serait en bon termes avec un certain nombre d’hébergeurs prêts à accueillir les validateurs bannis.
La publication s’est ensuite suivie de la liste de quelques entreprises vers lesquelles les nœuds pourraient être transférés. A défaut d’avoir une solution auprès d’Hertzner, l’équipe de Solana semble vouloir prendre les devants et offre une alternative à ses utilisateurs. Bien que Dan Albert ne puisse pas garantir la coopération d’Hertzner, il assure néanmoins que la diversification des fournisseurs et hébergeurs ne peut qu’être bénéfique pour la décentralisation du projet. Si l’on en croit ses propos, en déménageant ses nœuds au plus vite, Solana éviterait de se voir banni et y gagnerait quelques avantages.
Solana pourrait ne pas se faire bannir par Hertzner… pour l’instant
Néanmoins, toute la communauté Solana ne panique pas. Alors qu’une partie d’entre elles cherche à s’informer auprès de l’hébergeur et que d’autres cherchent des solutions, certains internautes épluchent les propos d’Hertzner à la recherche d’arguments en faveur de Solana. Sam Padilla y aurait trouvé la preuve que le projet ne serait finalement pas menacé par le bannissement. En effet, les services de blockchain interdits par l’hébergeur ne concerneraient pas la colocation, où les nœuds seraient gardés dans le serveur d’un tiers, lui-même hébergé dans les installations d’Hertzner. Ce serait justement le cas pour Solana.
Toutefois, ce principe ne serait pas applicable à tous les nœuds Solana hébergés par Hertzner. En effet, certains d’entre eux loueraient effectivement les serveurs de l’entreprise. Il se pourrait donc qu’une partie de ceux-ci soient frappés d’une interdiction et que Solana se retrouve amputé.
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