Alors que Terra Luna réalise un sérieux comeback après une performance de 500% en deux semaines, une affaire pourrait nuire à l’évolution du jeton LUNC sur le marché. En effet, le fondateur du projet est visé par un mandat d’arrêt en Corée du Sud.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Terra Luna
D’après le média sud-coréen Chosun Ilbo, l’Unité des Crimes Financiers du Sistrict sud de Séoul a émis un mandat contre Do-Kwon et 5 autres personnes impliquées dans le scandale de l’effondrement de Terra Luna.
Selon la justice sud-coréenne, Do Kwon et ses acolytes auraient violé les lois sur les marchés financiers. Des informations confirmées par le procureur du district sud de Séoul, Me Choi Sung-kook : “La violation de la loi sur les marchés des capitaux fait partie des charges incluses [dans les mandats d’arrêt]“.
La chute de Terra Luna est l’une des affaires qui a secoué l’univers de la crypto au cours de cette année. L’écosystème, valorisé à plus de 60 milliards, s’est écroulé au bout de quelques jours à la suite d’un dérèglement des projets Terra Luna (le stablecoin et la blockchain). Le stablecoin UST et le jeton LUNA s’était fortement effondré, plongeant dans l’oubli.
Pour tenter d’échapper à la crise, les responsables de TerraForm Labs, avaient soumis une proposition dans laquelle l’émission d’un nouveau jeton était évoquée. Bien que la proposition ait reçu e soutien de l’univers crypto (exchange), cela n’a pas empêché au nouveau jeton de s’effondrer lui aussi.
Pour cause, un rapport de la branche coréenne de Coindesk et de la firme de sécurité Blockchain Uppsala a trouvé que le wallet derrière l’attaque qui avait causé l’effondrement de l’écosystème Terra Luna, proviendrait d’une adresse affiliée à TerraForm Labs.
Dès les premiers instants, la justice sud-coréenne s’immisçait dans l’affaire pour lever le voile sur le rôle et la culpabilité de Do Kwon et ses principaux partenaires. Au mois de juin déjà, une interdiction de quitter la Corée du Sud avait été imposé aux fondateurs du projet.
Un fondateur qui est à Singapour
Actuellement, Do Kwon est hors d’atteinte des autorités sud-coréennes puisqu’il habite à Singapour. Au mois d’août, au cours de sa première sortie médiatique depuis l’effondrement de Terra Luna, on l’a aperçu dans un building à Singapour avec Zack Gúzman, fondateur de Coinage Media.
Cependant, l’Unité des Crimes Financiers du Sistrict sud de Séoul est en train de préparer le processus de demande de « notice rouge » auprès d’Interpol qui permet aux service de police du monde entier d’arrêter ou de localiser un fugitif.
LUNC, LUNA et USTC en difficultés
Cette affaire tombe au mauvais moment car l’ancien jeton de Terra Luna poursuivait une belle reprise à la hausse. En l’espace de 15 jours, le cours du LUNC avait pris près de 513% à la suite de l’annonce de la mise en place de la burn taxe. L’annonce de ce mandat d’arrêt porte déjà préjudice aux jetons de l’écosystème, puisque tous enregistrent une importante correction. Le LUNC est en chute de 17% alors que l’USTC baisse de plus de 20% et le LUNA perd 34% de sa valeur sur les dernières 24 heures.
La communauté du Luna Classic, probablement préoccupé par cette actualité, n’a d’ailleurs pas hésité à prendre ses distances avec Do Kwon, sans doute pour essayer de réduire la pression vendeuse sur le jeton.
En effet, la majorité des investisseurs, validateurs ou encore influenceurs, affirment que le LUNC n’est désormais en rien lié à Do Kwon depuis que ce dernier s’est écarté du projet et que les Terra Rebels se soient emparés des commandes.
Bien que Do Kwon l’avait lui même confirmé à travers un tweet par le passé, il semblerait que le nom de ce dernier soit toujours rattaché à “ses anciens jetons” influençant pour aujourd’hui encore, négativement leur cours.
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