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Les prix de LUNA et LUNC augmentent ; Do Kwon nie avoir esquivé la “notice rouge” d’Interpol

2 mins
Par Shraddha Sharma
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EN BREF

  • Dans un fil Twitter, Do Kwon, le cofondateur de Terra, a nié avoir fui les autorités.
  • Hier, Interpol a émis une notice rouge contre Do Kwon.
  • L'entrepreneur, âgé de 31 ans, fait face à plusieurs allégations de fraude et de violation des lois sur les valeurs mobilières.
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Un jour après l’émission d’une notice rouge à son encontre, Do Kwon, a rejeté les accusations selon lesquelles il aurait fui les autorités.

27 septembre. 18H00 : L’édition coréenne de Coindesk a rapporté que les procureurs sud-coréens avaient demandé aux exchanges crypto OKX et KuCoin de bloquer un montant total de 3 313 BTC, soit environ 67 millions de dollars. D’après la même source, les fonds provenaient de la Luna Foundation Guard, qui est gérée par Do Kwon. Le transfert a eu lieu le 15 septembre, soit un jour seulement après l’émission d’un mandat d’arrêt contre l’entrepreneur.

Dans un nouveau fil Twitter, Do Kwon a déclaré qu’il était en train “de faire de la programmation dans son salon” et qu’il ne faisait “absolument rien pour se cacher”.

Do Kwon nie toutes les accusations

Interrogé sur la notice rouge émise par l’organisation internationale de la police criminelle (Interpol), Do Kwon a répondu : “Même si on l’appelle notice rouge, cette chose n’a rien d’une notice”. 

Do Kwon a également partagé un lien vers la liste des personnes recherchées par Interpol, soulignant que l’agence ne l’a pas officiellement inclus sur sa liste. L’entrepreneur déchu a également précisé “Je fais des promenades, je vais aux centres commerciaux. Impossible de penser qu’aucun policier ne m’a croisé ces deux dernières semaines”.

Dès que les procureurs sud-coréens ont déclaré qu’il était en fuite, Do Kwon a nié les allégations. Cependant, plusieurs sources ont rapporté que le tribunal de Séoul avait émis un mandat d’arrêt contre le cofondateur de Terra, Do Kwon, et cinq autres personnes. De plus, il a également été rapporté que les autorités avaient l’intention de révoquer le passeport de Do Kwon.

Aujourd’hui, soit plusieurs semaines après l’effondrement de Terra USD (UST) et de LUNA, l’entrepreneur âgé de 31 ans et sa société Terraform Labs, font face à plusieurs allégations de fraude et de violation des lois sur les valeurs mobilières. Avec l’émission d’une notice rouge, les autorités semblent resserrer l’étau sur l’entrepreneur sud-coréen.

Dans un tweet publié plus tôt ce mois-ci, Do Kwon a clairement indiqué qu’il n’hésiterait pas à se défendre. “Nous sommes en train de nous défendre dans plusieurs juridictions. Nous nous sommes tenus à un niveau d’intégrité extrêmement élevé, et nous attendons impatiemment de dévoiler la vérité au cours des prochains mois”.

Quel impact sur le marché crypto ?

Après plusieurs mois de ralentissement, le marché mondial des cryptomonnaies maintient une capitalisation boursière proche de 1 000 milliards de dollars. De plus, LUNA, qui a perdu une bonne part de sa capitalisation boursière au cours des dernières semaines, a grimpé de 15% sur la journée.

Au cours des 24 dernières heures, le token a oscillé entre 2,24 $ et 2,80 $.

Terra Classic USD (USTC) a également gagné plus de 23 % hier, s’échangeant entre 0,0264 $ et 0,0346 $. De même, Luna Classic (LUNC) a commencé à reprendre des couleurs après le lancement d’une nouvelle burn tax par Binance. Il s’agit en effet d’un mécanisme de combustion visant à brûler tous les frais du trading au comptant et sur marge de LUNC.

Autre point intéressant, le memecoin JAIL KWON (JKWON) a également fait preuve de résilience en gagnant 125% au cours des deux dernières semaines et 11 % hier. Malgré sa flambée, le token reste toutefois en baisse de 67 % par rapport à son sommet historique de 0,00122915 $.

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Fatima-Zahra C
Diplômée de Toulouse Business School, Fatima-Zahra a entamé sa carrière en tant que consultante chez Deloitte, avant de se reconvertir dans la presse économique et fintech. En plus de son travail de journaliste, Fatima-Zahra a géré les relations presse de plusieurs cabinets d’avocats à Paris, Londres et Casablanca. Tombée sous le charme des cryptomonnaies en 2021, elle travaille actuellement en tant que traductrice chez BeInCrypto.
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