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Même les grandes écoles françaises s’intéressent à la blockchain

3 mins
Mis à jour par Célia Simon
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EN BREF

  • La grande école de commerce HEC Paris a récemment organisé son premier hackathon.
  • BeInCrypto a eu l'occasion de s'entretenir avec son instigateur, Laury Jacot.
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La blockchain n’en finit plus de pénétrer l’enseignement supérieur. La grande école de commerce HEC Paris a récemment organisé son premier hackathon. BeinCrypto était présent et nous avons pu interviewer son instigateur, Laury Jacot.

Laury est né en 1993 à Dijon en France. Après avoir travaillé pendant 6 ans en tant qu’ingénieur, il a décidé de poursuivre un MBA (Master of Business Administration) à HEC (Haute Ecole de Commerce). C’était l’occasion de changer d’industrie et d’en savoir plus sur la blockchain et le Web3 (qui n’était jusqu’alors qu’un hobby pour lui) tout en acquérant de solides bases commerciales.

Laury Jacot

Il a saisi l’opportunité de créer un club professionnel autour de la blockchain, a mis l’école en relation avec de nombreuses entreprises et professionnels, puis assisté à de nombreuses conférences et organisé des événements à HEC Paris ainsi qu’à Paris même.

Aujourd’hui, Laury fonde sa propre start-up en se concentrant sur le “web2.5” et en trouvant des moyens d’obtenir une adoption de masse de cette technologie des registres distribués.

Pourquoi l’idée d’un hackathon à HEC Paris ?

L’un de mes souhaits en ayant fondé le club professionnel de blockchain à HEC Paris était de pouvoir exposer les étudiants à la blockchain. Des intervenants, des cours, des conférences ; un hackathon était une opportunité des plus intéressante de faire d’HEC Paris, une école très traditionnelle, le centre d’un évènement majeur étudiant en web 3.0 en France.

Était-ce difficile de faire adopter l’idée par l’école ?

Nullement, bien que peu comprise au début, notamment sur le concept d’avoir des étudiants endormis sur leurs ordinateurs après deux soirs. J’ai eu une excellente réception de la part de l’école quant à l’idée. Ils n’ont pas hésité à me soutenir pour l’organisation, la communication, ou encore donner des conseils de manière générale.

Les partenaires et conférenciers soutiennent une législation autour de la blockchain, quelle est votre opinion ?

Je ne veux pas forcément faire de la politique mais il faut un juste milieu. Qui dit adoption de masse, dit un besoin de régulations. Il y en aura un jour ou l’autre de toute manière, donc autant faire partie de ceux qui travaillent dessus afin d’éviter d’avoir des régulations qui ne font aucun sens.

Je pense également que les régulations ne seront pas forcément générales à tout ce qui touche à la blockchain, mais des cas particuliers. Finalement, les régulations ne sont pas toujours négatives, elles peuvent bien entendu aller dans le sens d’entreprises ou de particuliers. Dans ce dernier cas, cela permettra une avancée supplémentaire quant au développement en France, et l’adoption de la technologie (cela permet également une image parfois plus rassurante pour le grand public).

Vous avez choisi Tezos, en quoi est-ce important ?

Tezos fait partie de la chair de Polytechnique, c’était une opportunité que nous avions de travailler ensemble sur ce hackathon, et qu’ils souhaitaient également organiser. De plus, l’image d’une blockchain européenne est également mieux perçue par le grand public.

La réponse courte serait donc l’opportunité, les synergies, et la réactivité de la part de Tezos.

Un mot pour décrire le Hackathon ?

Hectic ? C’était mon premier évènement de cette ampleur, c’était beaucoup de temps à passer sur l’organisation avant, mais également pendant le hackathon, tout en continuant de travaillant sur les cours, mon projet MBA et ma start-up. J’ai d’ailleurs encore un travail conséquent à faire post-hackathon. 

Une belle ressortie de ce hackathon ?

Les rencontres. J’ai pu rencontrer de nouvelles personnes, mais aussi surtout observer les participants s’épanouir. J’ai reçu de nombreux messages de la part d’entre eux qui avaient beaucoup apprecié, appris beaucoup siur la blockchain, et souhaitaient continuer dans leur lancée. Comme je le disais à Bryan, co-organisateur côté Tezos, si une personne ressort du hackathon avec une opportunité, ce sera un succès.

L’école a beaucoup apprécié également, et souhaite continuer ce type d’événement. Nous travaillerons davantage dessus pour l’améliorer bien entendu.

Comptez-vous suivre certains projets au-delà du concours ?

Tezos a proposé aux projets intéressés de les suivre. Certains auront l’opportunité éventuellement d’avoir du mentoring ou du soutien, ce qui est excellent !

De mon côté je souhaite surtout conserver contact avec les participants, mais si un des projets voit le jour, ce sera un plaisir de suivre sa progression.

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Célia Simon
Célia a poursuivi des études de langues ainsi que de traduction générale et juridique à l'Université de Bordeaux, l'Université de Tours et la Organización Mexicana de Traductores à Guadalajara au Mexique. Après avoir découvert le potentiel des cryptomonnaies en 2020, elle travaille actuellement en tant que rédactrice en chef pour BeInCrypto France. Membre de la Organización Mexicana de Traductores et traductrice assermentée de l'État de Jalisco. Ses zones d'expertise : - Les...
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