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“Tout ceux qui devaient faire faillite ont déjà fait faillite” ; est-ce la fin du bear market ?

2 mins
Par Nicholas Pongratz
Traduit Célia Simon
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EN BREF

  • Selon Arthur Hayes, la baisse du marché crypto pourrait être sur le point de toucher à sa fin.
  • Il affirme que toutes les entreprise crypto destinées à faire faillite se sont déjà effondrées, et que le pire est donc passé.
  • Ses propos se basent sur les réserves en Bitcoin de ces entreprises.
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Arthur Hayes, cofondateur de BitMEX, pense que le ralentissement du marché crypto pourrait être en train de toucher à sa fin, ce d’après les avoirs en Bitcoin des entreprises en faillite.

“Je pense que nous sommes dans les phases du bottom” [le terme bottom fait référence au plancher d’un marché baissier], a déclaré Arthur Hayes, dont la bourse crypto a lancé un produit dérivé assez populaire, appelé “swap perpétuel” (perpetual swap).

Le commentateur crypto Scott Melker a félicité Hayes pour cette innovation en termes de produit, avant de lui demander si les marchés crypto s’approchaient du bottom.

Dans sa réponse, M. Hayes a exposé le contexte de la baisse du marché crypto au cours de l’année écoulée. Selon lui, un afflux de fonds de relance, en raison de la lutte contre le coronavirus, a alimenté l’essor du marché des actifs numériques l’année dernière.

“[Les marchés] ont tous été en mesure de connaître ce “succès” parce qu’ils ont surfé sur la plus grande quantité d’argent gratuit pour l’actif de réserve de la plus grande économie vue depuis la dernière guerre mondiale”, a déclaré M. Hayes.

Cependant, une fois que les mesures de relance ont abouti sur une inflation galopante, de nombreuses entreprises ont peiné à maintenir des taux de prêt compétitifs, ce alors que les cours crypto s’effondraient. Hayes a également souligné que l’inflation persistante a déclenché le resserrement monétaire le plus agressif de ces 40 dernières années.

Le bottom Bitcoin

“En perspective, à peu près tous ceux qui pouvaient faire faillite ont déjà fait faillite”, a déclaré Arthur Hayes. “Les plus importantes bourses et les plus importants prêteurs centralisés”. Le cofondateur serait si confiant dans son évaluation en raison des avoirs en BTC de ces entreprises.

En effet, M. Hayes a décrit le schéma qui se dessine lorsque les prêteurs centralisés commencent à rencontrer des difficultés. Après avoir demandé des prêts, ces entreprises ont tendance à vendre leurs BTC et leurs tokens Ethereum afin de rester solvables dans ce bear market. Ainsi, Bitcoin fonctionne comme “l’actif de réserve de la crypto”, explique-t-il. “Il est liquidé en premier parce que c’est l’actif le plus vierge et le plus liquide”.

Ainsi, ces entreprises en difficulté n’ont plus que des altcoins largement illiquides dans leurs registres, tandis que Hayes pense que le BTC a tenu le coup. “Au moins, pour Bitcoin”, a-t-il déclaré, “je suis assez convaincu que les entités les plus grandes et les plus irresponsables ont toutes dû vendre l’ensemble de leurs bitcoins aux mains de diamants (diamond hands)”.

Arthur Hayes change ses prédictions

Il est intéressant de noter qu’il y a quelques semaines, M. Hayes a exprimé un sentiment différent concernant Bitcoin. En effet, le cofondateur de BitMEX avait alors laissé entendre que le cours du BTC s’effondrerait à 10 000 $ si Genesis faisait faillite au cours de ce bear market.

Récemment, la société de prêt Genesis Global Capitals a annoncé qu’elle avait temporairement suspendu les rachats en raison de “demandes de retrait anormales”. La faillite de Three Arrows Capital et la chute récente de la plateforme FTX avaient en effet placé la société dans une situation de pénurie de liquidités.

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Célia Simon
Célia a poursuivi des études de langues ainsi que de traduction générale et juridique à l'Université de Bordeaux, l'Université de Tours et la Organización Mexicana de Traductores à Guadalajara au Mexique. Après avoir découvert le potentiel des cryptomonnaies en 2020, elle travaille actuellement en tant que rédactrice en chef pour BeInCrypto France. Membre de la Organización Mexicana de Traductores et traductrice assermentée de l'État de Jalisco.
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