Depuis l’effondrement de FTX, les exchanges centralisés sont de plus en plus contestés sur le marché des cryptomonnaies. Une étude réalisée par les économistes vient de les discréditer davantage. En effet, selon des chercheurs du National Bureau of Economic Research (NBER), plus de 70 % des transactions sur les exchanges non-enregistrés correspondent à du wash trading.
Les exchanges non enregistrés derrière les transactions illégales sur le marché
Depuis l’effondrement de FTX, les exchanges centralisés sont de plus en plus contestés sur le marché des cryptomonnaies. Ainsi, une étude réalisée par les économistes les discrédite davantage. Selon des chercheurs du National Bureau of Economic Research (NBER), plus de 70% des transactions sur les exchanges non enregistrés correspondent à des activités de wash trading.
Les exchanges vont devoir faire plus d’efforts pour gagner la confiance des utilisateurs de l’univers des cryptomonnaies. Pour ceux qui ne sont pas encore enregistrés, la tâche s’annonce encore plus lourde si l’on se fie à la récente étude du National Bureau of Economic Research (NBER) sur le wash trading crypto. En effet, d’après le Centre de recherche économique, la plupart des activités sur les exchanges non-enregistrés sont liées aux transactions de wash trading.
Les chercheurs ont utilisé des techniques statistiques et de la finance comportementale pour catégoriser les transactions sur le marché crypto. En analysant celles qui se font sur les exchanges non-enregistrés, ie, des plateformes qui ne sont pas licenciées par les autorités financières ou boursières, ils ont trouvé que plus 70 % des volumes transactions correspondent au wash trading.
« Nous constatons que le volume des transactions de wash trading atteint en moyenne 77,5 % du volume total des transactions sur les marchés non réglementés, avec une médiane de 79,1 %. »
Peut-on lire dans le rapport
Par ailleurs, on doit préciser que le wash trading se définit comme étant une pratique illégale dans laquelle des traders et des brokers s’entendent pour manipuler les prix sur les marchés, ce dans l’objectif de réaliser plus de profits. Au sein de l’étude réalisée par NBER, il s’agirait de 4 500 milliards USD sur les marchés au comptant et plus de 1 500 milliards USD qui sont concernés par le wash trading.
A quelles fins ?
D’après les chercheurs, les exchanges non enregistrés ont des intérêts de court terme à vouloir faire du wash trading. Concrètement, ces activités de manipulation leur permettent d’avoir un meilleur ranking sur les agrégateurs de données comme Coinmarletcap ou Coingecko. En outre, les économistes ont remarqué que lorsque les courtiers crypto s’adonnent au wash trading, cela a un impact considérable sur les prix des pièces qui sont offertes sur leur plateforme.
En tout cas, ce rapport donnera aux autorités boursières un argument aux autorités boursières un argument de plus pour accélérer la régulation sur le marché des cryptomonnaies.
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