Le controversé fondateur de Three Arrows Capital a de nouvelles ambitions qui font déjà débat.
Su Zhu veut révolutionner les plateformes crypto
La crise semble s’éloigner et, avec elle, la discrétion des entrepreneurs tombés lors de l’hiver crypto. Alors que l’affaire Three Arrows Capital bat encore son plein, ses deux fondateurs reviennent à l’assaut de l’industrie avec un nouveau projet.
Selon CNBC, Su Zhu et Kyle Davis prépareraient déjà leur retour et souhaiteraient lever pas moins de 25 millions de dollars pour ouvrir une nouvelle plateforme d’échange. Les deux entrepreneurs semblent peu se soucier de la ↘️ déchéance des CEX et surfent sur la vague des créanciers de FTX, en leur proposant de se rabattre vers leur future société.
Oui, vous l’aurez compris : la future plateforme crypto est exclusivement destinée, du moins en premier lieu, aux clients lésés par les faillites de 2022.
Et puisque le projet ne semble pas assez controversé comme cela, Su Zhu et Kyle Davis s’associent aux co-fondateurs de CoinFlex, plateforme 😬 elle aussi victime de l’hiver crypto, afin de monter leur nouvel échange. Ce dernier rassemblera donc les perdants de la crise et sonnera comme une éventuelle revanche sur l’industrie… mais également comme une très mauvaise idée.
Petit changement de programme cependant : alors que Su Zhu souhaitait appeler son nouveau projet GTX, le présentant comme une version 2.0 de FTX, CoinFlex est venu infirmer l’information.
Pendant ce temps, Three Arrows Capital stagne
Cette nouvelle plateforme crypto fait d’ores et déjà parler d’elle, à l’heure où 3AC peine encore et toujours à rembourser ses créanciers. Dans une publication Twitter, Kyle Davis a fait part des dernières négociations entre l’entreprise et ses clients lésés.
Mauvaise nouvelle : les échanges restent stériles et Three Arrows Capital n’est toujours pas en mesure de verser des indemnités. Afin de remédier à la situation, il a été décidé de faire pression sur Terra, FTX et Genesis afin de récolter des fonds. Ce sont ces derniers qui seront ensuite distribués aux créanciers.
L’affaire reste donc à suivre et, au vu de la solution adoptée, il se pourrait que les clients de 3AC ne revoient pas leur argent avant longtemps.
La morale de l’histoire : quand il n’y en a plus, il y en a encore !
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