Le journaliste américain Tucker Carlson pense que Bitcoin doit sa récente hausse aux paiements de ransomwares.
Le 11 janvier, plus de 11 000 vols ont été annulés à cause d’un bug du système informatique de la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis. Selon l’enquête préliminaire, un employé aurait “involontairement supprimé des fichiers”, ce qui a entraîné une perturbation des lignes aériennes. De même, la FAA a déclaré qu’elle “n’a jusqu’à présent trouvé aucune preuve d’une cyberattaque ou d’une intention malveillante”.
L’explication de Tucker Carlson
Tuckler Carlson, journaliste chez Fox News, pense cependant que le bug provient d’une cyberattaque par ransomware. Et selon lui, le cours de Bitcoin n’aurait pas pu se redresser ce mois-ci si les pirates n’exigeaient pas de paiements en cryptomonnaie.
M. Carlson a également souligné que le cours Bitcoin suit une trajectoire haussière depuis le 11 janvier, date de l’identification du bug informatique. D’après le journaliste, les auteurs de l’attaque auraient obligé le gouvernement américain à payer une rançon en Bitcoin. “L’énorme achat Bitcoin effectué par le gouvernement américain a fait grimper le cours de l’actif”, a-t-il indiqué.
Bitcoin a-t-il vraiment besoin des ransomwares pour s’envoler ?
Pourtant, M. Carlson n’a donné aucune preuve pour étayer ses propos. En plus de contredire une déclaration officielle de la FAA, les affirmations du journaliste ne tiennent pas compte des données on-chain. En effet, une transaction de ce type laisserait une empreinte numérique que les autorités pourraient facilement identifier sur la ⛓️ blockchain.
Les progrès réglementaires ne sont que l’une des raisons pour lesquelles les paiements de ransomwares ont considérablement chuté l’année dernière. Selon une nouvelle étude, les paiements crypto de ransomwares sont tombés à 457 millions de dollars l’an dernier, soit une baisse de 40,3 %.
Alors que les législateurs adaptent leurs outils aux nouvelles pratiques criminelles, les 🏢 entreprises améliorent leurs mesures de cybersécurité et renforcent leurs processus de sauvegarde des données. De même, la plupart des victimes refusent de payer les rançons pour éviter d’enfreindre les sanctions internationales.
Morale de l’histoire : les mauvaises langues sont plus redoutables que les pistolets, mais Bitcoin est bien plus fort que ses détracteurs.
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