Grayscale continue de se battre pour éviter le pire. Quelles sont ses probabilités de s’en sortir ?
Grayscale continue de défendre son fonds
SponsoredAprès la faillite de Genesis et la chute de sa maison mère Digital Currency Group, il était inévitable que Grayscale suive le mouvement. Néanmoins, l’entreprise n’a pas encore dit son dernier mot.
Alors que les négociations avec Valkyrie Invest, qui souhaite racheter le fonds GBTC, n’ont pas encore trouvé de conclusion, Grayscale est maintenant sommée de comparaître devant la Cour d’appel du district de Columbia le 7 mars prochain.
La société de gestion d’actifs devra y expliquer son projet de convertir son fonds Bitcoin en ETF en face de la SEC, qui s’oppose au projet. Selon elle, seuls les EFT de dérivés devraient être autorisés.
La direction de Grayscale le sait : face à la puissance de la SEC, ses chances sont minces. Le tribunal pourrait en effet statuer que les faiblesses de l’entreprise et de Digital Currency Group sont trop importantes pour permettre la conversion en ETF, sous peine de mettre les investisseurs en danger.
Pour autant, son PDG Michael Sonnenshein a déjà un plan pour obtenir gain de cause : présenter son dossier à la Cour Suprême Américaine. Néanmoins, en cas de refus de cette dernière, Grayscale devra se résoudre à son sort.

En attendant, la bataille médiatique commence
En attendant la date fatidique, Grayscale et la SEC règlent d’ores et déjà leurs comptes par média interposé. Interviewé par CNBC, Michael Sonnenshein n’a pas hésité à rappeler le rôle de l’autorité financière.
De son côté, la SEC fait valoir sa réputation de tueur de crypto à travers la sénatrice Elizabeth Warren.
La crypto est effrayée par la puissance de la SEC. L’institution a déjà trainé en justice ceux qui ont refusé de dévoiler publiquement leur rémunération, a condamné les délits d’initié et a puni les escrocs.
Extrait du discours d’Elizabeth Warren devant le Projet sur les Libertés Economiques Américaines
La morale de l’histoire : attention Grayscale, jeux de mains, jeux de vilains.