Un petit détail dans l’accord semble avoir fait grimacer la justice américaine et Voyager Digital pourrait avoir trouvé sa propre solution.
Pourquoi le DOJ refuse-t-il le rachat de Voyager Digital par Binance ?
L’affaire semblait réglée et, pourtant, il n’en est rien. Alors qu’un juge fédéral 🤔 avait donné son accord pour que Binance rachète les actifs de Voyager Digital, le Département de la Justice des États-Unis a décidé de mettre le holà.
En effet, ce dernier a déposé un recours et a fait appel pour forcer Voyager Digital à trouver une autre alternative.
Cette décision fait scandale alors que les clients lésés avaient enfin retrouver espoir. Surtout ils étaient déjà en train de toucher leur argent du bout des doigts. Binance avait proposé de reverser pas moins de 70 % de leur argent aux créanciers de Voyager Digital. Ce, s’il s’inscrivaient sur sa plateforme. De même, ces derniers s’étaient montrés majoritairement favorables à cette demande, avec 97 % des voies.
Cependant, ce sont peut-être ces conditions posées par Binance qui ont poussé le DOJ à mettre son nez dans l’affaire. Il se pourrait que le Département réclame un remboursement immédiat sans aucune condition. Quoi qu’il en soit, l’affaire reste donc toujours à suivre.
Une autre alternative pour les remboursements ?
Peu après que le Département de la Justice des États-Unis ait déposé son recours, le PDG de Binance, Changpeng Zhao, a réagi avec ironie. Pour lui, le fait de faire appel handicape les créanciers et met leur argent en danger. Notamment à l’heure où le marché est résolument baissier.
Certains utilisateurs en viennent même à se demander si le DOJ n’aurait pas agi de la sorte seulement pour mettre des bâtons dans les roues de la crypto, à l’heure où les régulations se durcissent. D’ailleurs, Binance qui 😬 doit montrer patte blanche semble être un des principaux indésirable aux États-Unis.
De son côté, Voyager Digital fait cavalier seul et commence d’ores et déjà à liquider certains de ses jetons, ce qui laisse à penser qu’elle pourrait finalement rembourser en cash de son propre chef. De quoi se demander si l’affaire va, à la fin, vraiment aboutir.
La morale de l’histoire : pour Voyager Digital, bien rembourser n’est pas petite affaire.
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