Avec la crise bancaire qui arrive, la population se tourne vers la crypto. Cependant, elle n’est pas la seule et Crédit Suisse pourrait bientôt suivre le mouvement.
Crédit Suisse poussée vers la crypto ?
Les choses semblent encore loin d’être réglées pour les banques mondiales. Notamment après la panique suscitée par la 😬 fermeture de la Silicon Valley Bank et de Signature Bank. Alors que Crédit Suisse 😱 est également aux abois, l’alternative offerte par la crypto est sérieusement étudiée.
En effet, l’Association des Banquiers Suisses a publié un papier vantant les mérites de la crypto. Ce, pour sauver les banques locales. Selon le document, il serait possible de sécuriser les différents établissements et de favoriser la finance numérique du pays en mettant en place une réserve de stablecoins en franc, qui serviraient de jetons de dépôt.
Un jeton commun offrirait un certain choix en termes d’adossement à des réserves sans exiger de compromis excessifs en ce qui concerne la capacité à conserver la valeur. Cela permettrait une certaine liberté en matière de création monétaire et pourrait également produire des intérêts s’il est détenu dans un portefeuille auprès d’une banque.
Extrait du papier de l’Association des Banquiers Suisses.
En d’autres termes, un franc suisse numérique pourrait permettre de renflouer les caisses à tout moment en cas de soucis. Par la même occasion, cela permettra de s’essayer à la blockchain.
Pour l’instant, la proposition n’en est qu’au stade théorique mais pourrait bientôt faire l’objet d’une étude sérieuse. De nombreuses banques pourraient ensuite avoir à se prononcer sur le sujet. A l’image de d’autres concurrents, Crédit Suisse pourrait rejoindre le mouvement.
La solution ne pourrait pas être suffisante
Dans les faits, Crédit Suisse pourrait-elle se plier à une telle modification ? Il se pourrait que la suggestion arrive trop tard et que l’établissement bancaire soit effectivement obligé de fermer ses portes dans un futur lointain. En plus de devoir rembourser les aides de la Banque Centrale locale, il doit désormais faire face à l’assignation en justice d’investisseurs américains mécontents de la situation.
En effet, une partie de ses actionnaires a porté plainte contre Crédit Suisse en l’accusant d’avoir caché ces difficultés financières.
Le temps saura nous dire si la banque aura donc su remonter la pente et retrouver une trésorerie suffisante pour indemniser les investisseurs, payer d’éventuels frais juridiques et effacer son ardoise.
La morale de l’histoire : Crédit Suisse perdu est comme miroir en miettes.
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