Bonne nouvelle pour les victimes du hack de Euler Finance, l’auteur des faits se révèle et multiplie les bonnes actions.
Euler Finance va pouvoir retrouver son argent
Survenu il y a deux semaines, le ☠️ hack du protocole DeFi Euler Finance est considéré comme l’événement le plus meurtrier de ce début d’année 2023. L’attaque éclair a permis à l’attaquant de dérober pas moins de 195 millions de dollars en quelques minutes. On en sait désormais plus sur ses motivations.
Après les premières suspicions des utilisateurs pensant que le 🤔 voleur était peut-être un white hat, certains éléments semblent confirmer cette théorie. En effet, le hacker de Euler Finance a présenté ses excuses sur un message blockchain et s’est identifié comme portant le nom de Jacob.
Dans la foulée, le principal intéressé a reversé la grande majorité de son butin à Euler Finance afin que l’entreprise redistribue leur dû à ses utilisateurs. Ainsi, il aurait déjà rendu 138 millions de dollars sur les 195 millions dérobés lors de son coup d’éclat, en DAI et en ETH. Dans son message, le fameux Jacob a affirmé qu’il rendrait l’intégralité des fonds dans les jours à venir.
Du côté d’Euler Finance, la méfiance est de mise avec des clients qui affirment que rien ne garantit la bonne foi du voleur. Celui-ci pourrait très bien rendre une partie de son butin mais garder l’autre. L’affaire reste donc à suivre.
Vers un début de négociation ?
Vous l’aurez compris, tant que la totalité de l’argent ne sera pas rendue, le dénommé Jacob sera toujours considéré comme un criminel. Si son message semble montrer un individu dévoré par la culpabilité et souhaitant se repentir, celui envoyé avec sa deuxième transaction laisse plutôt entrevoir un individu apeuré.
En effet, le hacker semble craindre les poursuites judiciaires qui l’attendent et espère pouvoir se racheter en rendant l’argent volé, et peut-être même, gagner du temps pour aller se cacher. Cependant, pour de nombreux clients d’Euler Finance, la communication ouverte par les messages blockchain de Jacob pourrait bientôt laisser place à la négociation.
Le cybercriminel pourrait en effet demander l’abandon des poursuites, ou encore négocier de pouvoir garder quelques centaines de milliers de dollars.
La morale de l’histoire : le pardon ne guérit pas la bosse d’Euler Finance.
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