Ray Youssef, le cofondateur de Paxful, a assuré que sa plateforme est sous la supervision d’un cabinet d’avocats et qu’il ne “s’enfuira” pas avec les fonds des clients.
Pour rappel, Paxful a suspendu ses services il y a deux semaines. Jusqi’à présent, cela dit, son avenir reste incertain.
Paxful montre patte blanche
À en croire un tweet publié ce lundi 17 avril, Ray Youssef devrait quitter son poste de PDG dès demain. “La société est sous la garde d’un dépositaire, qui est un cabinet d’avocats bien réputé au Delaware. Je serai en communication avec eux au moins jusqu’à ma démission demain”.
Le cofondateur de Paxful a également indiqué que le dépositaire contrôle désormais tous les fonds et opérations de la plateforme. Il a en outre indiqué que 4,4 millions de dollars (soit 3,3 %) des fonds des clients sont toujours bloqués.
De même, Ray Youssef a assuré qu’il “ne volera pas l’argent des clients, car cela détruirait sa réputation”.
Il a également révélé que 88 % des comptes gelés ont été débloqués après dix jours de travail acharné. Cependant, comme à son accoutumée, le jeune entrepreneur 📣 a appelé les utilisateurs à opter pour des solutions d’auto-garde.
Enfin, il a précisé qu’il “n’a pas le pouvoir de débloquer les 12 % restants des comptes verrouillés”.
“Je n’ai pas et je n’ai jamais eu accès aux fonds des clients. Évitez les entreprises américaines et optez toujours pour l’auto-garde”, a-t-il averti.
“J’ai renoncé à mon titre de PDG pour débloquer ces comptes et je risque également d’être poursuivi pour outrage au tribunal. Voilà ce que j’ai fait en plus de plusieurs nuits blanches. Maintenant, je ne peux plus rien faire d’autre, mais je dormirai tranquille ce soir. L’intégrité l’emporte sur le risque”, peut-on lire dans le tweet de Ray Youssef.
Les législateurs américains passent à la vitesse supérieure
La 💸 marketplace de Ray Youssef dit avoir autorisé les retraits dès l’annonce de sa fermeture. Avec près de 11 millions d’utilisateurs, Paxful était l’une des plus grandes plateformes de trading peer-to-peer (P2P) au monde. Il s’agit de l’une des dernières victimes en date du coup de filet des autorités américaines.
Alors que la Securities and Exchange Commission (SEC) continue d’attaquer sans pitié les entreprises crypto, Warren Davidson a proposé une nouvelle réglementation crypto.
L’élu républicain de l’Ohio à la Chambre des représentants des États-Unis a également déclaré que👉 “Gary Gensler doit être démis de ses fonctions, car l’agence a dépassé ses limites dans le secteur de la crypto”.
De son côté, Hester Peirce, une commissaire de la SEC, a ouvertement critiqué l’agence dans un communiqué publié vendredi. “Plutôt que d’accueillir les nouvelles technologies comme nous l’avons fait dans le passé, nous sommes aujourd’hui en train de promouvoir la stagnation, de forcer la centralisation, d’encourager l’expatriation et de tuer les nouvelles technologies”.
Hester Peirce, qui est également une fervente partisane de la crypto, a reproché à la SEC de “chercher à résoudre des problèmes qui n’existent pas” tout en sortant de son champ de compétence.
Morale de l’histoire : Ray Youssef a-t-il fait le bon choix ? Seul le temps nous le dira.
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