Do Kwon a demandé au tribunal américain d’empêcher la SEC d’accéder à ses documents administratifs singapouriens. Et comme on pouvait s’y attendre, le juge a rejeté sa demande.
Le juge américain Jed Rakoff estime que la SEC des USA a le droit de demander les documents de Terraform Labs à l’Autorité monétaire de Singapour. Ce, pour en savoir davantage sur les activités liées à Do Kwon et Terra Luna.
Cette décision du tribunal américain met Do Kwon et ses complices dans une situation peu enviable. Après plusieurs mois de cavale, l’entrepreneur déchu a été arrêté en mars à l’aéroport international du Monténégro.
Pour rappel, la SEC a intenté une action en justice contre Do Kwon et Terraform Labs juste après l’effondrement de Terra Luna. En effet, le gendarme boursier américain accuse l’entreprise d’avoir vendu des titres non enregistrés et d’avoir enfreint les lois relatives aux valeurs mobilières.
De même, le cofondateur de Terra Luna fait face à des accusations de fraude de la part des procureurs de New York. Il fait également l’objet d’une enquête des autorités sud-coréennes. Autant dire que l’année 2023 s’annonce très difficile pour le milliardaire qui a fait des milliers de victimes.
Do Kwon aurait transféré 7 M$ à un cabinet d’avocats
Depuis l’arrestation de l’entrepreneur, les révélations explosives fusent de partout. Selon plusieurs sources, le sud-coréen aurait transféré 7 millions de dollars à un cabinet d’avocats juste avant l’effondrement de Terra Luna. Savait-il d’avance qu’il serait démasqué par les autorités ? Difficile de le savoir.
Cependant, les médias locaux qui ont rapporté l’information affirment que les procureurs sont en train de chercher la source de financement. Selon eux, Kim & Chang, le cabinet d’avocats en question, serait basé à Séoul. Si cette transaction s’avère vraie, l’affaire pourrait prendre une nouvelle tournure.
La saga se poursuit…
À en croire les procureurs sud-coréens, Terraform Labs aurait converti des fonds illicites de LUNA en Bitcoin. Ainsi, les autorités ont demandé à Binance de bloquer tous les retraits et transactions effectués par Do Kwon.
Et aussi surprenant que cela puisse paraître, le cofondateur de Terra Luna n’a plus aucun bien en Corée du Sud.
Morale de l’histoire : Do Kwon serait-il le Pablo Escobar de la crypto ?
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