Avec des régulations crypto de plus en plus dures aux États-Unis, de nombreux acteurs locaux font leurs bagages. Quelle est leur destination de prédilection ?
La crypto dit adieu aux États-Unis
Entre le litige qui oppose la SEC à Ripple, le bannissement de ✊ Tornado Cash ou encore les nombreux déboires subis par Coinbase, rien ne semble vraiment pouvoir retenir les entreprises de l’industrie aux États-Unis. L’heure du départ est arrivée et la migration a commencé cette semaine pour la crypto.
En effet, selon un rapport publié par BFM, ce seraient des milliers de sociétés qui auraient décidé de fuir le pays de l’Oncle Sam. Ce, au profit d’un Eldorado plus favorable à la crypto. Parmi les plateformes concernées, on trouve donc Blockchain, qui a préféré assurer ses arrières.
Mais toutes les entreprises crypto ne sont pas logées à la même enseigne. Celles qui s’obstinent à rester connaissent un destin des plus funestes. C’est, par exemple, le cas de TradeBlock, une filiale de la tristement célèbre Digital Currency Group, qui a annoncé fermer ses portes au cours de la nuit suite à une régulation devenue ingérable. Notons tout de même que les problèmes financiers de sa société mère auront sans doute pesé lourd dans la balance.
De son côté, la plateforme Unbanked a également été contrainte de mettre les clés sous la porte.
L’Europe, terre d’accueil d’un secteur en migration ?
Alors que l’industrie est en train de connaître le plus grand flux migratoire de son histoire, où se réfugient donc les entreprises en errance ? Sans surprise, l’Europe et la destination la plus prisée.
Alors que la plateforme crypto OKX a commencé les premières démarches pour s’installer en France, Gemini fait quant à elle ses premiers pas à Dublin.
Cependant, si le pays des droits de l’homme est l’une des destinations les plus envisagées par l’industrie américaine, ses ⚖️ nouvelles régulations à venir pourraient très rapidement l’éclipser au profit de régions plus attirantes telles que l’Asie du Sud, l’Afrique ou encore l’Europe de l’Est.
Quoi qu’il en soit, les cryptomonnaies semble avoir perdu une première bataille contre les régulations. D’ailleurs, en désertant les États-Unis, elle laisse tout le loisir à la SEC d’appliquer 😱 son règne de la terreur.
La morale de l’histoire : dans la guerre des régulations crypto, le vainqueur est celui qui fuit.
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