La réponse des gouvernements du monde face au COVID-19 a été globalement uniforme. À quelques exceptions près, la plupart des nations ont décidé de clore leur économie et d’opter pour une création monétaire massive au travers de plans de relance.
Cette réponse gouvernementale a entraîné une immense hausse de liquide. En conséquent, une telle dépense en impressions d’argent engendrerait normalement une inflation de taille. Cela dit, en raison des problèmes actuels de chômage, cette inflation n’as pas encore eu lieu [Bloomberg].
En temps de guerre ?
Les politiques actuelles des gouvernements ne sont pas sans évoquer des actions typiques des temps de guerre. Une telle situation vient avec d’immenses dépenses de la part des nations et ouvre la porte à de terribles inflations.
Ainsi, ces dernières sont souvent associées aux conséquences qu’engendrent d’importantes dépenses d’un gouvernement.
Les économistes comme les leaders politiques utilisent des termes de guerre lorsqu’ils parlent de la crise du Covid-19. Un tel usage des mots sert à stimuler les émotions de la population tout en justifiant une hausse conséquente de la masse monétaire.
Ainsi, les économistes s’attendent maintenant à une inflation “d’après-guerre” une fois l’économie des nations relancée.
Vox a publié une analyse intéressante à ce sujet, ayant pour co-auteurs Manoj Pradhan, le fondateur de Talking Heads Macroeconomics et Charles Goodhart, Professeur émérite à la London School of Economics. On y lit notamment l’argument suivant :
Que se passera-t-il lorsque le confinement sera levé et que la reprise s’en suivra, après une période d’immense expansion fiscale et monétaire ? La réponse est la même qu’après une guerre : une hausse de l’inflation.
Des impressions massives d’argent
Les effets de cette crises sont multiples et variés. Les licenciements continuent et de nombreuses entreprises voient leurs revenus chuter à grande vitesse. Même lorsque les consommateurs ne seront plus confinés, de nombreux économistes craignent que la demande reste basse.
Bloomberg a également cité Kallum Pickering, économiste senior chez Berenberg :
Durant les dernières phases de la reprise, avec le prolongement de la dé-globalisation des biens [échangés] et une offre mondiale moins souple, les politiques fiscales pourraient attiser une inflation.
La réduction de moitié du Bitcoin
Le Bitcoin n’est plus qu’à quelques jours de sa prochaine réduction de moitié. Sachant que l’intérêt à l’égard de cet événement s’est accru, l’actif a bénéficié d’une hausse de son prix ces deux dernières semaines.
De plus, l’opinion publique à l’égard du Bitcoin semble semble également haussière. D’importants médias tels que CNBC prédisent un élan haussier précédant la réduction, et les inquiétudes croissantes quant aux politiques gouvernementales ne font qu’accroître cette attention. Avec son offre définie, le Bitcoin représente clairement un nouveau modèle économique.
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