A l’heure où la surveillance des gouvernements s’intensifie, Vitalik Buterin propose de se tourner vers une nouvelle solution.
Vitalik Buterin propose de rester anonyme… à sa manière
Plus d’un an après le début de ⚖️ l’affaire Tornado Cash, la bataille entre le secteur crypto et les régulateurs continue de s’intensifier. Alors que l’Union Européenne commence elle aussi 😖 à sévir quant aux pièces dites “anonymes”, la question de la vie privée est plus que jamais sur toutes les lèvres.
À mesure que la surveillance s’intensifie à travers la lutte contre le blanchiment d’argent, la réflexion de Vitalik Buterin sur la question aussi. Le créateur d’Ethereum vient de publier un papier dont il est le co-auteur et qui propose de régler le problème grâce à des contrats intelligents.
L’idée est simple : il suffirait d’utiliser une preuve zéro knowledge ! Celle-ci permettrait de prouver aux régulateurs que les fonds qui transitent par les mixeurs crypto ainsi que par les plateformes ne proviennent pas d’activités illicites. Ce, tout simplement en identifiant la source des fonds. Les retraits peuvent également montrer patte blanche de la même manière.
De même, de par sa nature cryptée, la preuve en question ne divulguerait aucune information concernant les utilisateurs.
En d’autres termes, le principe du protocole est de se baser sur l’inclusion et l’exclusion d’un groupe de personnes “honnêtes” en fonction de certaines propriétés définies en amont. Certains utilisateurs ne s’y plient pas ou n’y correspondent pas ? Alors ce sont sans doute des malfaiteurs.
La proposition ne fait pas l’unanimité
Bien que le déploiement d’un tel protocole puisse éventuellement sauver Tornado cash, force est de constater que celui-ci est loin de plaire à toute la crypto sphère. Pire encore, la recherche acharnée d’une alternative reste au goût du jour.
Pour en savoir plus : Les 8 meilleures alternatives à Tornado Cash
Pour beaucoup, le fait qu’il faille obligatoirement montrer patte blanche d’une manière ou d’une autre à un gouvernement est une menace persistante. Ainsi, le risque de censure est toujours aussi présent.
De même, le principal mécontentement du public réside dans le fait qu’il ne semble y avoir aucune échappatoire à la surveillance. L’anonymat et la vie privée ne sont pas complets : bien qu’aucune information concernant les utilisateurs ne transparaisse, ces derniers doivent tout de même se plier au regard du gouvernement !
La morale de l’histoire : dans la crypto comme ailleurs, pour vivre heureux il faut vivre caché.
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