Les cours du pétrole ont connu une forte hausse en début de semaine, mais depuis lors, ils se sont stabilisés. Les investisseurs se tournent alors vers des actifs plus risqués. Enfin, malgré le conflit au Moyen-Orient, il semble que les investisseurs ne redoutent pas, du moins pour l’instant, une extension régionale.
Les cours du pétrole se détendent
Ce lundi, contrairement à la crypto, les cours du pétrole ont enregistré une forte augmentation sur les marchés. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a ainsi augmenté de 3,29 %, atteignant 87,36 dollars, tandis que celui du West Texas Intermediate (WTI) américain a progressé de 3,57 % au cours de la séance. À ce moment-là, on anticipait une trajectoire similaire à celle observée pendant la guerre en Ukraine.
Cependant, il est important de noter que cette tendance haussière des cours du pétrole serait durable uniquement si le conflit israélo-palestinien s’étendait à toute la région, entraînant ainsi une perturbation de l’approvisionnement. Lors d’une interview dans l’émission Squawk Box de CNBC, Scott Sheffield, PDG de Pioneer Natural Resources, a déclaré : “Si l’Iran entre en guerre, nous verrons manifestement des prix du pétrole beaucoup plus élevés.”
Depuis la séance de lundi, l’envolée des cours du pétrole s’est quelque peu atténuée. Au moment de la rédaction de cet article, le prix du baril de Brent de la mer du Nord s’établit à 86,280 $, enregistrant ainsi une baisse de 1,64 % en intraday. De même, le cours du West Texas Intermediate (WTI) américain affiche une réduction de 1,91 %, s’établissant à 84,32 $.
Le marché des actions volent la vedette à l’or noir
Alors que les cours du pétrole connaissent une légère détente, le marché boursier français a affiché une performance notable ce mardi, avec le CAC 40 enregistrant sa plus forte hausse journalière depuis juillet, augmentant de 2,01 %. Cependant, ce mercredi, l’indice parisien a connu une légère baisse de 0,44 %, principalement en raison de la chute abrupte de 6,46 % de LVMH, le géant du luxe français.
De l’autre côté de la frontière, l’indice boursier allemand a maintenu son élan positif du mardi en affichant une hausse de 0,24 % en données quotidiennes.
Outre-Atlantique, l’indice phare du marché boursier, le SP 500, montre des signes de rétraction après une hausse en séance, enregistrant actuellement une baisse de 0,27 %, se situant à 4347,70 points. De même, l’indice des valeurs technologiques du NASDAQ 100 corrige légèrement, affichant une baisse de 0,0018 %, se situant à 15 126,25 points.
Cette correction est en grande partie due à la nouvelle selon laquelle l’indice des prix à la production a augmenté de 0,5% en septembre, alors que l’estimation du Dow Jones prévoyait une hausse de 0,3%.
Morale de l’histoire : A voir les performances du pétrole, il semble que l’or noir ne soit pas aussi rare pour les investisseurs.
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