La guerre israélo-palestinienne révèle quelques secrets concernant Binance et confirme certaines des pires rumeurs.
Binance, le repaire des criminels ?
Cela fait déjà plusieurs mois que certains gouvernements et régulateurs condamnent Binance pour de supposées activités criminelles. Les derniers jours semblent avoir confirmé certaines craintes.
Pour rappel, la plateforme crypto dirigée par Changpeng Zhao fait déjà l’objet d’une enquête en France pour aide au blanchiment d’argent et aux Etats-Unis pour hébergement de comptes appartenant à des criminels et à des terroristes.
Si l’on en croit un rapport récemment publié par le Financial Times, les choses se seraient confirmées après que le gouvernement israélien ait traqué les portefeuilles crypto appartenant au Hamas. Ainsi, plus d’une centaine de comptes Binance seraient tenus par l’organisation en question ou par ses proches et fréquemment utilisés pour le financement du terrorisme.
En tout, on estime que près de 200 autres wallets crypto supplémentaires détenus sur Binance et ailleurs pourraient faire l’objet d’une saisie car ils seraient susceptibles de participer, d’une manière ou d’une autre, aux exactions du Hamas. La question se pose, toutefois, de savoir si quelque blocage à l’opposition politique ne se cacherait pas également sous le phénomène.
Pour en savoir plus : qui est Changpeng Zhao ?
De son côté, la direction de Binance n’a pas réagi publiquement mais coopérerait avec les autorités israéliennes. Le temps saura nous dire si l’incident mènera à une surveillance plus accrue de ses clients ou non.
La traque continue dans l’ensemble de l’industrie
Quoi qu’il en soit, il se peut que les initiatives de cette ampleur se multiplient au cours des jours à venir, à l’heure où le Hamas se finance suite à un appel aux dons en crypto sur internet. Binance n’est donc peut-être pas la seule plateforme à blâmer.
De son côté, l’entreprise crypto Tether a elle aussi pris les choses en main. Maintenant dirigée par un nouveau PDG, celle-ci a mis un point d’honneur à geler 32 adresses crypto suspectées de financer la guerre en Ukraine mais également le confit israélo-palestinien.
Dans la crypto sphère, l’initiative fait néanmoins débat à l’heure où l’on s’interroge sur l’anonymat des utilisateurs et le pouvoir des entreprises de saisir les comptes de n’importe qui.
Pas un mot, néanmoins, sur le fait que le phénomène vienne confirmer la mauvaise réputation de la crypto en tant que monnaie des criminels.
La morale de l’histoire : la non surveillance n’est pas crime pour Binance mais elle pourrait le devenir.
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