L’équipe légale de Craig S. Wright (CSW) cherche actuellement à lui éviter de nouvelles humiliations publiques en demandant au tribunal de ne pas révéler les supposées adresses Bitcoin (BTC) de son client.
D’après Stephen Palley, partenaire du cabinet juridique de Washington Anderson Kill, l’équipe légale de CSW aurait présenté une requête au tribunal afin de ne pas révéler ses adresses Bitcoin. Dans le document, on lit notamment :
Le D. Wright a une bonne raison de rédiger et sceller les données personnelles que les plaintifs ont jointes à leur requête. Les informations financières personnelles sont indéniablement protégées par la clause de confidentialité stipulée.
Cette requête a été présentée quelques jours après que l’un des premiers mineurs du Bitcoin a signé un message cryptographique incluant 145 addresses. CSW avait affirmé être le propriétaire de ces adresses durant son bras de fer légal avec le domaine Kleiman. Dans son message, l’individu inconnu rejette les déclarations de M. Wright, lequel affirme être le fameux créateur du Bitcoin, connu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Il l’a également traité de “menteur et d’escroc”.
L’équipe légal de M. Wright affirme pour sa part que les clés publiques font partie de ses finances personnelles et que la diffusion de celles-cis engendrerait “une forme ou probabilité de dommage”.
Le Bitcoin White Paper, ou “Code blanc du Bitcoin“ reconnaît la nécessité de maintenir l’anonymat des clés publiques, tout en incluant cependant une clause qui indique que quiconque peut “vérifier les signatures afin de s’assurer de la chaîne de possession”.
Le milieu crypto doute grandement de l’affirmation de CSW quant à son identité de créateur du Bitcoin. De même, plusieurs rapports de plagiat suivent cet informaticien australien. L’Université Charles Stuart a notamment déclaré qu’elle mènera une enquête au sujet d’accusations de plagiat de thèse doctorale faites contre M. Wright.
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