Stuart Alderoty, directeur juridique de Ripple, estime que la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine perd peu à peu de sa pertinence. L’Europe, quant à elle, envisage de se doter de sa propre version de cet organisme de réglementation.
La SEC, ou Securities and Exchange Commission, a fait l’objet de nombreuses réactions négatives de la part de la communauté crypto, notamment après avoir poursuivi Ripple Labs en 2020. Les leaders du secteur estiment qu’elle perd de sa pertinence sur la scène internationale.
Les critiques du directeur juridique de Ripple
Dans le cadre de la bataille juridique en cours entre Ripple Labs et la SEC, M. Alderoty s’est vivement moqué de la SEC, et a écrit sur X (Twitter):
“La SEC perd des procès, est critiquée par des juges pour son comportement douteux, est réprimandée par l’auditeur interne du gouvernement, cache des informations sur des réunions avec un criminel et devient inutile sur la scène internationale.
Récemment, le président de la SEC, Gary Gensler, a publié une vidéo sur X et dans laquelle il cite l’homme d’affaires et politicien américain Joseph P. Kennedy :
Cependant, Alderoty a profité de l’occasion pour critiquer davantage la SEC. Il a déclaré :
“Vérifiez les faits des récentes remarques de Gensler. Ripple a été poursuivi, mais n’a jamais été accusé de ‘malhonnêteté’. L’affaire qui a échoué contre elle a été préjugée, à commencer par Bill Hinman, dont l’éthique est compromise. Gensler a préjugé de la crypto et a intenté des poursuites contre d’autres sans enquête.”
En juillet, Ripple a obtenu une victoire partielle contre la SEC, le juge ayant décidé que Ripple n’avait pas violé la loi fédérale sur les valeurs mobilières en vendant XRP sur les bourses de crypto. Cependant, la bataille juridique est loin d’être terminée, car la Cour doit encore se prononcer sur la légalité des ventes institutionnelles de jetons XRP par Ripple.
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Pourquoi l’Europe veut construire sa propre SEC régionale
Selon Bloomberg, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a proposé l’équivalent régional de la SEC en Europe. Elle souhaite ainsi donner plus de pouvoirs à l’autorité de surveillance des marchés financiers de l’Union européenne, l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF).
Mme Lagarde estime qu’en procédant de la sorte, un règlement unique pourrait régir le marché des valeurs mobilières dans l’ensemble de l’Union européenne. Elle a notamment déclaré : “La supervision des marchés de capitaux reste largement insuffisante :
“La supervision des marchés de capitaux reste largement au niveau national. Une agence européenne dotée d’un large mandat, y compris la supervision directe, pourrait contribuer à résoudre ce problème”.
Morale de l’histoire : Coupez la tête de la SEC, une autre repoussera ailleurs.
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