EN BREF

  • Les criminels utilisent de moins en moins les cryptomonnaies à cause de la traçabilité de celles-ci.
  • Toutefois, Reuters a constaté un regain d'intérêt des groupes terroristes pour la crypto Tron, et ce, devant le Bitcoin.
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Un nouveau rapport du journal britannique Reuters indique que les terroristes du groupe Hamas préfère la cryptomonnaie Tron au Bitcoin.

Le Hamas ferait recourt à Tron

Les criminels tendent de moins en moins à utiliser la crypto notamment en raison de la facilité de traçage des transactions grâce aux données publiques de la blockchain. Cette tendance concerne presque toutes les cryptomonnaies, sauf Tron, qui, selon un rapport de Reuters, continue d’être prisée par les criminels. Le rapport indique que le Hamas et le Hezbollah, deux groupes terroristes, utilisent d’ailleurs largement la blockchain Tron.

Cette année, Israël a saisi environ 87 portefeuilles crypto de Tron, représentant plus de deux tiers des saisies effectuées depuis 2021. En juin, les autorités israéliennes ont identifié 26 de ces portefeuilles appartenant au Hamas et 39 au Hezbollah. Mriganka Pattnaik, PDG de Merkle Science, a commenté : « Autrefois, c’était le Bitcoin, mais nos données montrent que ces organisations terroristes privilégient de plus en plus Tron ».

Des criminels moins friands de la crypto

Le PDG de Tron a réagi au rapport, soulignant que toute technologie peut être utilisée à mauvais escient.

Dans l’ensemble, le Hamas serait toutefois de moins en moins favorable aux cryptomonnaies parce que le gouvernement israélien multiplie les efforts pour tracer les transactions. Depuis le mois d’avril, les brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont décidé d’interrompre les dons en crypto.

Toutefois, récemment, le 11 octobre, les autorités israéliennes ont gelé plusieurs comptes crypto liés au Hamas. Binance avait aidé les autorités à tracer les adresses appartenant au groupe terroriste.

Cependant, comme en témoigne sa condamnation récente, la plateforme jouerait un double jeu puisqu’avant, les criminels utilisaient sa plateforme pour blanchir de l’argent ou pour échapper aux sanctions américaines.

Morale de l’histoire : L’outil n’est ni bon ni mauvais, tout dépend de l’usage qu’on en fait.

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Samuel Cange
Samuel Cange est un rédacteur crypto expérimenté, titulaire d'un master en économie de l'Université de Namur (Unamur). Ayant débuté sa carrière chez Cryptonaute en 2020, Samuel a développé une compréhension approfondie du marché des cryptomonnaies et de l'industrie de la blockchain. Il excelle dans les domaines de la Blockchain, de la Tokenisation, de la DeFi et du DePin, et est passionné par les marchés financiers et les technologies disruptives. Actuellement, Samuel apporte son...
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