Ce mois de décembre, Ripple Labs a transféré 310 millions de XRP (198 millions de dollars) de son portefeuille de séquestre. L’entreprise a laissé environ 26,34 millions de XRP dans ce portefeuille, ce qui, au cours actuel de l’actif, vaut approximativement 16,7 millions de dollars.
Il y a maintenant moins de 40 milliards de jetons XRP gardés en séquestre lesquels seront progressivement libérés jusqu’en 2027. Ripple Labs a frappé 100 milliards de jetons avant le lancement du XRP Ledger et les vend régulièrement selon des restrictions trimestrielles.
L’orientation du cours XRP demeure floue
Les dirigeants de Ripple, qui détiennent également une part importante du capital de l’actif, ne peuvent vendre qu’une quantité limitée de jetons. La vente a d’ailleurs un impact plus important que les jetons brûlés pour les frais de transaction, généralement négligeables.
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La récente analyse technique du cours du XRP ne permet pas de définir une image claire des mouvements de l’actif. Depuis juillet, Ripple suit un triangle symétrique, une configuration neutre, ce qui signifie qu’une percée comme un effondrement du cours sont possibles.
Ce mardi 26 décembre, l’indicateur de force relative (RSI) était à 50, ce qui indique une tendance indéterminée.
Le cours a été stimulé à la mi-novembre lorsque des informations ont fait surface sur une supposée demande de BlackRock de lancer un produit institutionnel en XRP. Le XRP a toutefois augmenté de 12,4 % avant que BlackRock ne confirme que la demande “iShares XRP Trust” était fausse.
L’entité qui a fait la demande a probablement surfé sur la vague d’optimisme du marché entourant l’approbation de plusieurs dépôts d’ETF Bitcoin au comptant. Le XRP a cependant perdu ses brefs gains après l’annonce de BlackRock.
Qu’est-ce qui pourrait faire grimper le cours ?
Le potentiel du XRP en tant que réserve de valeur se trouve affecté par sa nature centralisée. Toutefois, Ripple a trouvé des applications utiles dans les paiements instantanés qui pourraient rationaliser les transactions dans des pays comme les États-Unis. La Banque nationale de Géorgie a notamment fait appel à Ripple Labs en tant que partenaire technologique pour son projet pilote de monnaie numérique de banque centrale.
En parallèle, cet été, la juge américaine Analisa Torres a rejeté les allégations de la Commission américaine des valeurs mobilières et des changes selon lesquelles Ripple avait vendu des XRP en tant que titres non enregistrés. Elle a ainsi déclaré que les ventes aux investisseurs institutionnels, et non aux particuliers, constituaient des offres de titres non enregistrées. La SEC s’est vu refuser la possibilité de faire appel de la décision.
Morale de l’histoire : Le calendrier de Ripple n’a jamais de vacances.
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