Le Salvador vient de réélire Nayib Bukele en tant que président. La crypto peut-elle vraiment crier victoire ? Pas vraiment…
Nayib Bukele confirme la satisfaction des citoyens
Depuis septembre 2021, le Salvador bénéficie de Bitcoin comme monnaie officielle. Une initiative portée par Nayib Bukele et qui semble montrer des résultats étonnants. Mais qu’en est-il vraiment ?
Après avoir démissionné l’hiver dernier, Bukele vient de remporter une victoire éclatante lors des élections présidentielles. Celui-ci vient en effet d’être élu pour la seconde fois après avoir obtenu plus de 85 % des voix.
Pour la crypto sphère et plus précisément pour Bitcoin, c’est une véritable victoire. Avec une majorité écrasante de voix en sa faveur, Nayib Bukele consolide son pouvoir et devrait fournir une stabilité politique nécessaire pour poursuivre les réformes pro-BTC entreprises par son gouvernement.
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D’un point de vue plus controversé, la réélection du président du Salvador continue de faire débat. Comme le rapporte Le Monde, celle-ci est considérée comme anticonstitutionnelle par l’opposition. Toutefois, seuls 12 % des salvadoriens seraient de cet avis.
Une victoire pour la crypto ? Pas vraiment
Avec une majorité de salvadoriens qui semblent satisfaits de leur président, devons-nous considérer que l’adoption de Bitcoin est une victoire ? Au risque d’en décevoir beaucoup, la réélection de Nayib Bukele est surtout due au fait qu’il a réussi à faire drastiquement baisser la criminalité du Salvador… jusqu’à éliminer totalement les homicides.
Un objectif réussi grâce à une politique de contrôle autoritaire caractérisée par la centralisation du pouvoir et le déploiement de l’armée pour persécuter les bandes criminelles.
Du côté de Bitcoin, le bilan est un peu moins reluisant. Selon une étude locale, l’utilisation du BTC par les salvadoriens aurait réduit de moitié en 2023. On attend toutefois de nouveaux résultats de l’amélioration économique par la crypto d’ici le printemps prochain pour célébrer ou non le pari fait par Bukele. L’incertitude reste donc de mise.
La morale de l’histoire : un bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil.
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