Les institutions américaines vendent Bitcoin en masse ? C’est l’occasion pour la concurrence orientale de profiter de la baisse et d’investir à son tour.
Après les Etats-Unis, un Bitcoin roi au Japon ?
Depuis le début de la semaine, le cours de Bitcoin (BTC) laisse à désirer. Alors que les ETF américains qui avaient fait sa gloire commencent à liquider, l’avenir proche semble noir pour la petite pièce orange. Toutefois, un autre pays pourrait venir le rebooster.
Si le pays de l’Oncle Sam voit sa première vague de popularité du BTC passer, ce n’est peut-être pas le cas du Japon. Celui-ci pourrait en effet s’intéresser à l’industrie dans un contexte de crise économique et d’augmentation historique des taux d’intérêts.
Pour aller plus loin : qu’est-ce qu’un ETF Crypto ?
C’est, du moins ce que laisse croire la dernière annonce du Government Pension Investment Fund (GPIF). Le plus grand fonds de pension du monde souhaite s’exposer aux actifs illiquides : immobilier, bourse étrangère, or… et Bitcoin !
Pour l’instant, la grande institution ne s’est pas prononcée quant à un futur investissement en BTC puisqu’elle souhaite d’abord évaluer toutes les possibilités. L’affaire reste donc à suivre mais si la chose devait se faire, les conséquences sur le marché pourraient être explosives.
Une plus grande chance de hausse chez Ethereum ?
Si une partie de la crypto sphère se réjouit déjà d’une nouvelle heure de gloire du Bitcoin et d’un afflux d’institutions, il est nécessaire de ne pas crier victoire trop tôt. En effet, l’investissement du GPIF n’est qu’au stade hypothétique et il pourrait très bien diversifier son portfolio avec des alternatives plus classiques.
En outre, la bureaucratie japonaise est telle que l’investissement pourrait prendre des mois voire des années avant d’être décidé.
Il se pourrait qu’un tel phénomène laisse tout son temps à Ethereum d’exploser, d’autant plus que la création de Vitalik Buterin est la nouvelle coqueluche des géants américains. BlackRock l’a choisie pour son nouveau fonds crypto et pourrait être le premier d’une dizaine d’entreprises qui voudront suivre son exemple par peur de passer à côté d’un bon coup.
La morale de l’histoire : Bitcoin ne doit jamais tuer la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
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