Donald Trump enchaîne les promesses de donner sa place à la crypto. Pourtant, le retour de bâton risque d’être meurtrier pour l’industrie.
Donald Trump élu, adieu la liberté de Bitcoin ?
Le mois de juillet a été riche en promesses de Donald Trump, tant envers la refonte de la SEC ou une utilisation inédite de Bitcoin. Depuis, celui-ci est considéré comme le candidat le plus favorable à la crypto. Pourtant, son élection pourrait mener à la perte de la petite pièce orange.
C’est, du moins, ce qu’alerte un rapport du Wall Street Journal. Lors de la Bitcoin Conference de Nashville qui s’est tenue la semaine dernière, Trump a déclaré que Bitcoin représentait la liberté et l’indépendance vis-à-vis du gouvernement. Pourtant, c’est loin d’être ce que dit sa politique ! Il demande en effet à ce que tous les futurs BTC soient fabriqués aux États-Unis, ce qui constitue une limite à la liberté des mineurs.
Pour aller plus loin : Miner Bitcoin depuis chez soi : est-ce possible ?
De même, selon Bloomberg, l’ingérence du gouvernement dans Bitcoin signerait la fin de la philosophie libertaire souhaitée par Satoshi Nakamoto. Adieu l’anarchie, ce seraient désormais les banques et les politiques qui gèreraient les afflux et s’attribueraient la majorité des jetons !
Avant cela, beaucoup d’experts se sont inquiétés des menaces à la décentralisation de Bitcoin que la politique de Donald Trump pourrait engendrer. Avec, en sus, des chances que la première cryptomonnaie du secteur soit plus attaquée que jamais.
L’industrie devient un enjeu capital des politiques
Outre Donald Trump, d’autres politiques ont fait de Bitcoin et de la crypto leur cheval de bataille. La sénatrice américaine Cynthia Lummis a proposé un projet de loi permettant aux États de stocker du BTC dans des réserves pour lutter contre la dette. En tout, ce serait un million de jetons qui serait acquis pendant les cinq prochaines années.
De son côté, la Russie a annoncé la réglementation imminente des cryptomonnaies afin que les entreprises russes puissent les utiliser pour leurs paiements et contourner les sanctions étrangères. Un bel afflux de nouveaux utilisateurs et investisseurs semble donc se profiler.
La morale de l’histoire : pour Bitcoin, les passions des politiques sont aussi mauvais instruments que mauvais guides.
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