À la suite d’une étude réalisée par un stratège du marché mondial de chez JPMorgan, le prix correct de l’Ether serait d’environ 1500 dollars, et ce, au regard des mesures de l’activité de son réseau. C’est environ 55% de moins que le prix de ce vendredi 17 septembre, qui était d’environ 3 470 $ pour un token ETH.
Le réseau n’est plus le seul à proposer une technologie blockchain complète
Nikolaos Panigirtzoglou, le directeur général de J.P. Morgan affirme que la valeur actuelle de l’Ethereum ne reflète pas la véritable popularité du réseau, ce notamment depuis l’avènement d’une concurrence croissante portée entre-autres par les blockchains Solana et Cardano.
L’expert crypto de JPMorgan, accompagné de son équipe, a décortiqué diverses mesures d’activité sur le réseau Ethereum pour tenter d’ériger une juste valeur du token Ether.
En outre, c’est après avoir quantifié le hashrate et le nombre d’adresses uniques du réseaux pour essayer de représenter fidèlement ce que devrait être la valeur de l’ETH, que Panigirtzoglou et son équipe sont arrivés à la conclusion suivante : ” Nous avons du mal à dépasser les 1 500 $”
Si la principale force du réseau Ethereum est que les développeurs peuvent y créer des applications décentralisées et des contrats intelligents, il s’agit aujourd’hui du même argument de vente chez d’autres projets blockchains. Notamment Cardano, qui vient de lancer sa mise à jour Alonzo pour introduire des smart contracts similaires à ceux présent sur le réseaux ETH. De plus, le réseau qui supporte le token ADA propose désormais lui aussi la possibilité de programmer sur sa blockchain des applications décentralisées (dApps). Cette fonction avait fait le bonheur des développeurs sur la blockchain Ethereum.
Il est donc clair pour le directeur général de J.P. Morgan que les services d’Ethereum ne lui sont plus uniques. Et l’avenir donnera naissance à encore plus de concurrence ; de quoi remettre en question, un peu plus encore, la force de la valeur du token ETH.
Ethereum reste dominant sur plusieurs points
Si sur certain point la domination d’Ethereum est discutable, Jack O’Holleran, PDG de la société de développement d’Ethereum Skale Labs, a déclaré à Insider qu’elle resterait probablement la blockchain financière décentralisée dominante, en particulier compte tenu des changements à venir du réseau, qui devraient contribuer à son évolutivité et sa rapidité.
En effet, malgré la création d’autre écosystème cherchant à rivaliser avec Ethereum, La grande majorité des développeurs de contrats intelligents construisent toujours sur le réseaux de la deuxième plus grande cryptomonnaie du secteur. En effet, bien que d’autres blockchains annoncent des partenariats majeurs pour stimuler leur développement, la majorité des développeurs continuent d’être entrainés dans le vortex Ethereum.
Pour conclure, bien que des alternatives au réseau Ethereum soient entrées avec une certaine force sur le marché, il pourrait s’avérer difficile de battre les effets de réseau ETH. Même avec de lourds investissements en capital-risque (VC) qui les soutiennent, la plupart de l’innovation se produit toujours sur Ethereum, et qui s’étend ensuite à d’autres projets. C’est le cas de la finance décentralisée (DeFi) et des jetons non fongibles (NFT), des fonctionnalités qui sont apparues d’abord sur Ethereum puis ont été portées sur d’autres chaînes.
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