Si le web3 n’a pas en France l’éclat qu’il à l’international, les jeunes français n’hésitent pas à s’y tourner comme le montre la dernière étude de l’ADAN.
Le web3, un secteur qui attire…
Le web3 et en particulier la crypto continuent de gagner leurs lettres de noblesse partout dans le monde, tandis que l’Europe va devoir rapidement se décider en 2025. Mais où en sommes-nous en France ?
C’est la question à laquelle l’ADAN a voulu répondre. Dans sa dernière étude sur le web3 en France, l’organisation montre que nous ne manquons pas de start-ups et autres acteurs en infrastructures ! Et ceux-ci ne devraient que se développer cette année, simplement parce qu’ils sont soutenus par la jeunesse française.
🚀 Le Web3 en France : un écosystème en pleine expansion 🌐
— Adan (@adan_asso) January 28, 2025
Nous sommes fiers de vous annoncer la publication de l’étude annuelle sur le Web3 en France, réalisée en partenariat avec Doors3, Stack Talent, Finance Innovation et la Banque Delubac & Cie 📊
👉 Cette étude dresse un… pic.twitter.com/S1LR1QA2Zi
En effet, les entreprises qui ont répondu à l’étude ont indiqué que près de 78 % de leurs employés ont entre 26 et 35 ans. Une génération qui afflue, attirée notamment par des structures plus attentives à leurs envies, telles que le télétravail et la flexibilité. Elle pourrait d’ailleurs encore affluer car l’emploi est au rendez-vous : 82 % des start-ups veulent embaucher en CDI dans les six prochains moins, notamment en ventes, développement et marketing.
Pour prétendre à ces postes, l’autonomie mais surtout des connaissances en web3 sont obligatoires. Hors de question d’engager quelqu’un qui ne sait pas comment fonctionne la blockchain ! Et c’est là que le bât blesse : plus de 90 % des répondants estiment que le web3 est sous-représenté dans le monde académique français. Tout se base donc encore sur l’apprentissage personnel et la crypto est encore loin d’être enseignée au plus grand nombre.
… mais qui ne retient pas
Si la génération Y n’hésite plus à rejoindre des métiers du web3, la richesse n’est pas au rendez-vous pour tout le monde. La moitié des entreprises sont aussi jeunes que leurs employés et estiment ne pas être encore rentables mais souhaitent le devenir d’ici un ou deux ans. A noter aussi qu’il faut faire avec peu puisque la plupart d’entre elles commencent avec moins de 100 000 € de levée de fonds.
Pas étonnant alors que le rêve américain survive dans les esprits, avec 80 % d’entre elles qui souhaitent s’étendre à l’international. De quoi laisser entendre que la France a peut-être encore quelques efforts à faire si elle souhaite devenir le hub de la tech qu’elle prétend être. En attendant, il va falloir se contenter de la poignée de villes qui acceptent les paiements crypto et qui coopèrent, à leur manière, avec les entreprises web3 du pays.
La morale de l’histoire : la jeunesse montre le web3 comme le matin montre le jour.
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