Bob Menendez, ex-sénateur et maître en FUD anti-Bitcoin, dénonçait la crypto comme un « outil de criminels »… avant de se faire épingler avec du cash caché dans ses vestes et des lingots d’or en guise de pot-de-vin.
Quand le FUD se retourne contre ses auteurs
Bob Menendez, ancien sénateur américain et crypto-sceptique notoire, n’a jamais mâché ses mots contre le Bitcoin. Pour lui, la pièce de Satoshi était « l’outil idéal des criminels », un actif sans valeur légitime qui ne méritait aucune place dans le système financier mondial. Il a notamment été l’un des opposants les plus virulents à l’adoption du Bitcoin par le Salvador, critiquant durement la politique de Nayib Bukele et prédisant un fiasco financier.
L’ironie ? Alors qu’il se posait en garant de la morale financière, Menendez a vu sa carrière politique s’effondrer dans un scandale de pots-de-vin d’une ampleur impressionnante. L’homme qui accusait Bitcoin d’être un vecteur de corruption a été condamné à 11 ans de prison pour avoir accepté des paiements en cash, des lingots d’or et même une Mercedes Benz en échange de faveurs politiques. Comme souvent, ceux qui pointent du doigt le Bitcoin oublient de balayer devant leur propre porte.
Lors de son procès, le juge Sidney H. Stein a rappelé que Menendez avait trahi l’intégrité du service public, servant ses propres intérêts au détriment de ceux qu’il était censé représenter. Pire encore, son mode opératoire relevait de la finance traditionnelle, bien loin de la transparence immuable qu’offre la blockchain. Loin d’utiliser un registre décentralisé et traçable, l’ex-sénateur a préféré cacher des enveloppes remplies de cash dans des manteaux portant son nom, une méthode digne d’un film des années 80.
Nayib Bukele ne pouvait pas manquer l’occasion de souligner cette ironie. Sur X (anciennement Twitter), il a rappelé que Menendez avait été l’un des principaux visages médiatiques de l’opposition à l’adoption du Bitcoin par le Salvador, l’accusant d’encourager le blanchiment d’argent. « El ladrón juzga por su condición » (« Le voleur juge selon sa propre condition »), a-t-il ironisé dans un post en espagnol.
De la critique à l’adoption : l’histoire se répète
L’histoire de Bob Menendez n’est qu’un cas parmi d’autres. Depuis plus d’une décennie, Bitcoin fait face à une vague incessante de scepticisme, souvent alimentée par des figures du monde financier et politique. Pourtant, le temps finit toujours par remettre les choses à leur place, et nombreux sont ceux qui ont dû réviser leur jugement.
Prenons Michael Saylor, PDG de MicroStrategy. En 2013, il affirmait que le Bitcoin n’avait aucun avenir et que sa disparition était inévitable. En 2020, il opérait un virage à 180°, engageant son entreprise dans une accumulation massive de BTC. Aujourd’hui, MicroStrategy est l’un des plus gros détenteurs institutionnels de Bitcoin et Saylor est devenu l’un de ses plus fervents défenseurs.
Larry Fink, patron de BlackRock, parlait autrefois du Bitcoin comme d’un simple « indice de blanchiment d’argent ». Aujourd’hui, il promeut activement les ETF Bitcoin et considère la cryptomonnaie comme une réserve de valeur incontournable. Même Ken Griffin, fondateur de Citadel, qui comparait le Bitcoin à la bulle des tulipes du XVIIe siècle, admet désormais avoir sous-estimé son potentiel.
Cela dit, l’exemple le plus marquant reste sans doute celui de Donald Trump. En 2021, l’ancien président américain qualifiait le Bitcoin d’« arnaque », affirmant qu’il était une menace pour le dollar. En 2025, changement de ton radical : il lance sa propre cryptomonnaie, le TRUMP, et promet une réserve de Bitcoin pour les États-Unis.
Morale de l’histoire : Donne à Bitcoin une mauvaise réputation et c’est le cash qui finit par te trahir !
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